Je me souviens un dimanche soir, j’avais assisté au programme au temple. Je posais beaucoup de questions à un dévot et il commençait à se faire tard, il m’a dit en plaisantant qu'il devait me laisser, car il devait fermer les portes sinon il devrait coucher dehors.

Un autre dimanche au temple, je buvais un bol de lait chaud lorsqu'un dévot a pris le bol et m'a dit qu'il allait m'en donner un autre. J'étais trop distrait pour m’apercevoir que le bol était fendu et que la moitié du lait coulait sur le plancher.

Un autre fois un dévot qui donnait une conférence a dit que dans une autre vie il avait été un âne. Je me disais dans ma tête, pauvre type il est pas chanceux! Je connaissais pas beaucoup les lois du karma dans ce temps.

Un autre souvenir qui me revient est que j'avais répondu à un coupon dans le magazine "Chaque Ville et Village' pour avoir une Bhagavad-gita. Il fallait donner un don et j'ai donc envoyé 10.00 dollars. J'ai reçu un autre livre le Srimad-Bhagavadam. J'étais très déçu sur le moment. Le dévot qui s’occupait de l’envoi m'a expliqué qu’il n'avait plus de Bhagavad–Gita. Il s'est révélé plus tard que ce dévot était Aprakrita. La leçon que j’ai tirée de cette histoire c’est que Krishna voient plus loin que nous. Aujourd’hui, j’aide Aprakrita sur internet à répandre la Conscience de Krishna.

J’ai su qu’il y avait un restaurant géré par les dévots de Krishna sur la rue St-Denis "Chez Govinda" et je suis allé le visiter. Dès le premier souper, j'ai aimé tous les mets et en plus le prix était raisonnable. Quand j’allais manger à ce restaurant, c’était une oasis de paix dans cette ville qui était remplie de bruits et de personnes toujours pressées.

Un jour au temple, un dévot m'a dit toutes les règles pour être dévot de Krishna. "Pas de tabac, alcool, loterie, sexe, viande". Cela a freiné pour un bout de temps mon désir de devenir un dévot. Par la suite, j’ai réfléchi sur mes habitudes néfastes et petit à petit, j’ai abandonné ces mauvaises habitudes.

A continuer prochainement.