1) Le Seigneur possède d'innombrables Noms (qui révèlent différents rôles et relations).

Krishna Se multiplie à travers de très nombreux Noms :

[Sri Chaitanya dit:] " O Seigneur Suprême, Ton Saint Nom peut combler l'âme des plus grands bienfaits, et Tu as pour cette raison de très nombreux Noms, dont Krishna et Govinda, par lesquels Tu Te multiplies... " (C.C. Antya 20.16)

Dieu possède une infinité de Noms, qui tous sont Dieu :

Srila Prabhupada: Dieu étant de nature absolue, Son Nom, Sa Forme et Ses Attributs sont également absolus et ne diffèrent donc pas de Sa Personne...

Père Emmanuel: Mais notre compréhension du Nom de Dieu est limitée.

Srila Prabhupada: Effectivement, nous sommes limités, mais Dieu, Lui, est sans limites, infini. Aussi possède-t-Il une infinité de Noms, qui tous sont Dieu. Nous saisissons Ses Noms en proportion de notre degré de réalisation spirituelle. (SAF, pp. 111-112)

Krishna donne une variété de Saints Noms selon les désirs très variés des gens :

[Sri Chaitanya dit:] " Les hommes ont des désirs très variés; aussi, dans Ta miséricorde, Tu leur as donné toute une variété de Saints Noms. " (C.C. Antya 20.17)

Les multiples Noms de Dieu correspondent aux multiples relations qu'Il entretient avec Ses dévots :

Parce que Dieu est illimité, Ses Noms doivent l'être également. Par conséquent, nous ne pouvons pas arrêter notre choix sur l'un d'entre eux en particulier. Par exemple, on nomme parfois Krishna " Yasoda-nandana ", le fils de mère Yasoda; ou " Devaki-nandana ", le fils de Devaki; ou bien "Vasudeva-nandana", le fils de Vasudeva; ou encore " Nanda-nandana ", le fils de Nanda. Parfois encore on L'appelle " Partha-sarathi ", indiquant par là qu'Il joue le rôle de conducteur du chariot d'Arjuna, parfois connu sous le nom de Partha, fils de Pritha. Dieu entretient avec Ses dévots de multiples relations auxquelles correspondent les divers Noms qu'on Lui attribue. La diversité de ces relations étant infinie, ainsi que le nombre de Ses dévots, Ses Noms également sont en nombre illimité. (SAF, p. 161)