TROISIEME CHAPITRE.
Principes de vie et éternité.

Un romancier russe suggéra un jour que le progrès scientifique permettrait à l'homme de vivre éternellement. Il ne croyait naturellement pas en l'existence de Dieu, Créateur suprême. Nous accueillons pourtant avec plaisir sa suggestion en partant du point de vue qu'en effet, le vrai savoir scientifique, tel que l'expose la Bhagavad-gita, mènera l'être dans le monde spirituel, où la vie n'a pas de fin. Alors l'existence d'un Créateur suprême et tout-puissant sera révélée, ainsi que les pouvoirs dont Il est le maître, inconcevables et bien au delà des calculs de la science matérielle. Chaque être possède une forme éternelle, qui dans l'état présent est enveloppée de couches de matière successivement grossières et subtiles. Mourir signifie ôter ces vêtements provisoires. Nous n'échapperons donc jamais à la mort, tant que nous serons prisonniers d'un corps de matière. L'écrivain russe peut donner libre cours à son imagination, comme tout romancier, mais aucun homme de bon sens, possédant quelque lumière sur les lois de la nature, ne soutiendra que l’homme puisse vivre éternellement en ce monde.

Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare
Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare