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Nous connaissons tous cette expression: "Il faut profiter de la vie." Bien sûr que nous devons en profiter et ne pas la vivre inutilement. Bien des gens pensent que pour profiter de la vie, il faut en jouir au maximum car nous n'en avons qu'une. Tous ceux qui ont lu depuis un bout de temps les textes envoyés à la Nouvelle du Jour savent très bien que ne ce n'est pas le cas. Nous changeons de corps continuellement et ce vie après vie. Si nous mourons sans cesse et reprenons un nouveau corps à chaque vie, alors il doit y avoir une raison à ceci. Il faut savoir quel est le but de la vie. Il ne faut pas un jour arriver à la fin de celle-ci et se rendre compte malgré tous les efforts que nous avons faits pour être heureux que la mort approche. Comment peut-on être heureux si nous savons que nous allons mourir?

 

En vérité, à moins d'avoir conscience de Krishna, nul ne peut connaître le bonheur ou posséder quelque savoir réel. Bien qu'ils ne connaissent que la souffrance, les êtres placés sous l'emprise de maya, de l'illusion, prennent leur souffrance pour du plaisir. Les gens travaillent sans arrêt et pensent profiter de la vie. Une âme conditionnée ne peut connaître aucune vraie joie: elle s'imagine jouir de la vie alors qu'elle endure un long calvaire. Voilà pourquoi le Srimad-Bhagavatam compare l'âme conditionnée au chameau. Le chameau prend plaisir à manger des buissons épineux; or, ceux-ci tailladent sa langue, et lorsque le sang se mélange aux épines, il leur donne une certaine saveur que le chameau prise tout particulièrement. Voilà ce que l'on entend par maya: ma se traduit par "pas", et ya par "ceci" Le mot maya signifie donc "pas ceci", et indique ce qui est illusoire, ou l'illusion. Ainsi maya s'est-elle emparée des hommes de science, qui s'imaginent améliorer l'existence en ce monde et progresser vers le bonheur. Mais ce monde, et tout ce qu'il contient, devra finalement disparaître, car il est maya, ou illusoire. Comme l'explique le Srimad-Bhagavatam, les matérialistes, qui se prennent pour des conquérants, ne sont en réalité que des vaincus.

 

Dans l'univers matériel, nous savons par expérience que nous ne pouvons pas emporter nos biens avec nous lorsque nous quittons notre corps. Même si j'ai des millions de dollars en banque, je perdrai tout en mourant. Mes avoirs en banque ne m'accompagnent pas dans l'au-delà ; ils restent en banque, et c'est quelqu'un d'autre qui en profitera. Il n'en va pas de même pour la vie spirituelle. Même si nos efforts spirituels sont minimes, nous emportons en effet avec nous les bienfaits qu'ils nous procurent, et nous pouvons en profiter dès le départ de notre prochaine vie.

 

Lorsque nous reprenons possession des connaissances acquises au cours de notre vie passée, il est important de savoir que nous devons désormais acquérir celles qui nous font encore défaut de manière à parfaire notre pratique du yoga. Nous ne devons pas courir le risque de compléter notre démarche dans une vie ultérieure, mais plutôt prendre la décision d'en terminer dès cette vie. Notre détermination devrait s'exprimer en ces termes : " Pour une raison ou une autre, je n'ai pu compléter mon évolution spirituelle au cours de ma vie précédente. Krishna m'offre maintenant une nouvelle occasion d'y parvenir ; puissé-je m'en saisir et atteindre mon but dès cette vie. " Alors, après avoir quitté notre corps actuel, nous n'aurons plus à renaître dans l'univers matériel, où la naissance, la maladie, la vieillesse et la mort sont partout présentes ; nous retournerons enfin à Krishna. Celui qui cherche refuge aux pieds pareils-au-lotus de Krishna voit l'univers matériel comme un lieu de danger. En fait, cet univers ne convient pas à ceux qui poursuivent la voie spirituelle. Srila Bhaktisiddhanta Sarasvati avait l'habitude de dire : " Cet endroit ne convient pas à un gentilhomme. " Lorsqu'on approche Krishna et qu'on s'efforce de progresser spirituellement, Krishna, qui est présent dans notre cœur, commence à nous guider personnellement. Il affirme par ailleurs dans la Gita que lorsque quelqu'un désire se rappeler de Lui, Il lui permet de le faire, tout comme Il permet l'oubli à ceux qui désirent L'effacer de leur mémoire.

 

L'existence dans un corps humain est un avantage très précieux, et vivre sans en tirer parti, c'est faire comme l'avare, qui ne sait pas profiter de son bien. Profiter de la vie veut dire que nous devons agir de telle manière que dans le futur nous n'aurons plus à être malade, à vieillir, à mourir et à reprendre naissance. Nous devons profiter de la vie afin de faire tout ce qui possible pour ne plus que ces choses ne se reproduisent dans le futur. Nous sommes éternels, alors le futur n'a pas de fin, nous devons donc l'organiser convenablement et ce dès aujourd'hui pour l'éternité. La façon de faire est de réciter le maha-mantra: Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare ainsi notre vie deviendra sublime.

Compilé par Aprakrita dasa.

Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare

Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare

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