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En lisant le "LIVRE DE KRISHNA" dernièrement, je suis arrivé sur ce texte que je veux ajourd'hui partager avec vous. Ce livre raconte tous les divertissements merveilleux de Krishna et de Sa compagne Radharani, lors de Sa présence en ce monde, il y a de cela, plus de 5000 ans. Le mot "KRISHNA" est une qualité de Dieu qui veut dire: L'INFINIMENT FASCINANT. Qui d'autres que Lui peut être aussi fascinant ? Il est le créateur de ce monde matériel, avec ses milliards de planètes. Les savants sont fiers de leurs satellites placés ici et là au dessus de notre planète. Ceci a demandé tant d'intelligence pour créer ces satellites et que dire de l'intelligence de Celui qui a créé ces milliards de planètes.
Par Aprakrita dasa

L'attrait pour les plaisirs matériels se développe à la mesure des influences de la Passion. Ceux qui, en ce monde, se voient favorisés par l'opulence, la richesse, se vouent le plus souvent à trois choses: l'intoxication, la vie sexuelle et le jeu. Ces riches, que l'opulence a bouffi d'orgueil, perdent leur pitié au point de s'adonner à l'abattage des animaux, à l'ouverture et au maintien d'abattoirs. Ils s'imaginent, ils se pensent eux-mêmes immortels. Par sottise, par oubli des lois de la nature, ils tirent vanité de leur corps, oubliant que même très évolué, comme celui des devas, il devra finir réduit en cendres. Et même vivant, quel que soit le charme de son aspect extérieur à l'intérieur il n'est qu'excréments, urine et vers de toutes sortes. Rongés par l'envie, portant violence au corps d'autrui, les matérialistes ne peuvent comprendre le but ultime de l'existence, et choient donc le plus souvent dans des conditions infernales lors de leur vie suivante. Ils aggravent leurs actes coupables pour l'amour du corps éphémère, et sont incapables même de se demander si le corps leur appartient véritablement. On dit généralement que le corps appartient à ceux qui le nourrissent. Ainsi, notre corps appartient-il à notre propre personne ou au maître que nous servons? Un maître d'esclaves réclame sur leur corps tous les droits, puisqu'il le nourrit. On se demandera ensuite si le corps appartient au père, lequel en est le maître qui donne la semence, ou à la mère, laquelle, en son sein, permet qu'il se développe.

Identifiant l'âme au corps matériel, les hommes insensés, poussés par cette idée fausse qu'ils ont d'eux-mêmes, commettent toutes sortes d'actes pécheurs. Chacun, cependant, se doit de montrer suffisamment d'intelligence pour comprendre à qui le corps appartient. Le sot s'adonne, pour nourrir et maintenir en vie son propre corps, à l'abattage d'autres animaux, sans jamais, toutefois, considérer si le corps lui appartient ou s'il est la propriété de son père, de sa mère ou de ses ancêtres. Il arrive qu'un père offre sa fille à un homme, sous la condition que le premier fils qui naîtra de leur union lui revienne de droit. Le corps matériel peut également appartenir à une personne de puissance supérieure qui le force à travailler pour elle. Le corps de l'esclave est vendu au maître, et le marché implique, bien entendu, que ce corps lui appartiendra désormais. Et lorsque prend fin son existence, le corps appartient au feu, car il lui est offert, et par lui réduit en cendres. Ou encore, il est jeté dans les rues pour devenir la nourriture des chiens et des vautours.

 

Avant de commettre tant d'actes coupables à seule fin de maintenir le corps, l'homme doit comprendre à qui ce corps appartient. Il faut conclure qu'en dernier lieu, le corps est un produit de la nature matérielle, où il se fondra à nouveau après la mort, et donc la propriété de cette nature matérielle. Nul ne doit faire l'erreur de croire que le corps lui appartient. Dès lors, pourquoi tuer, si cela ne sert qu'à maintenir une possession illusoire? Pourquoi abattre d'innocents animaux simplement pour maintenir le corps?

Mais l'homme empli de l'orgueil de son opulence ne prêtera d'attention à aucun enseignement moral quel qu'il soit; il continuera de s'adonner au vin, aux femmes et à l'abattage des animaux. Si l'on considère cela, on peut bien dire que la condition du pauvre est souvent plus enviable, car il voit sa propre personne liée au corps d'autrui. Un indigent ne désire pas, en général, faire souffrir d'autres corps, car il lui est plus facile de connaître la douleur.

 

Un homme qui connaît les désagréments de la piqûre d'une aiguille ne les souhaite à personne; de même, le sage compatissant, s'il se trouve dans le besoin, ne souhaite pas qu'autrui connaisse son indigence. On voit souvent un pauvre devenu riche fonder vers la fin de sa vie quelque institution charitable pour le bénéfice de ceux qui sont restés pauvres. Bref, le plus souvent, l'indigent partagera volontiers joies et peines d'autrui. Il est rare de voir un pauvre bouffi d'orgueil; ainsi reste-t-il ouvert à l'affranchissement de toute vanité. Il pourra se sentir pleinement satisfait de ce que lui accorde pour sa subsistance la grâce du Seigneur.

Demeurer pauvre est une forme d'austérité. Aussi, selon la culture védique, les brahmanas, pour se protéger de l'orgueil qu'engendre l'opulence matérielle, gardent pour eux-mêmes un état de dénuement. L'orgueil qu'engendre en ce monde la prospérité représente un grand obstacle à la libération spirituelle. Un nécessiteux ne peut s'engraisser outre mesure, se gaver davantage chaque jour, et parce qu'il ne peut abuser de nourriture, ses sens ne sont pas très agités. Et les sens calmés, un homme ne peut se montrer violent.

 

Un autre privilège du pauvre est qu'il peut laisser sa porte ouverte aux sages. L'homme cousu d'or ne laisse entrer personne dans sa demeure: et non plus les personnes saintes. Le système védique veut que les sadhus adoptent l'état de mendiant afin, sous le prétexte d'aumône, de pénétrer chez les gens de famille. L'homme marié, qui ordinairement oublie tout de la réalisation spirituelle, absorbé qu'il est dans les soucis domestiques, peut alors connaître les bienfaits de la compagnie d'un sadhu. L'indigent a de grandes chances d'obtenir la libération par le contact d'un saint homme. N'est-il pas vain, par conséquent, de jouir de l'abondance matérielle et du prestige qu'elle entraîne si l'on doit en tirer orgueil et se voir privé de la compagnie des saints, des dévots du Seigneur?

Texte écrit par Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada.

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