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Cet article est une compilation de différentes parties de textes puisées dans les livres de Srila Prabhupada. Il explique que notre corps est le résultat de nos désirs intérieurs. Il est possible de découvrir les désirs de tous individus par les traits de leur corps. Celui-ci, est le reflet grossier d'une combinaison de nos désirs qui sont des éléments plus subtils. Nous obtenons le corps que nous avons souhaité. Nous pouvons utiliser nos désirs pour jouir de ce monde de matière ou en sortir pour finalement posséder un corps spirituel. Celui-ci, sera libéré de ce cycle sans fin des morts et renaissances en ce monde matériel pour connaître en plus, la maladie et la vieillesse.

Le corps éphémère est tout entier sous la dépendance de l'âme immortelle qui l'habite, et il doit prendre la forme que celle-ci impose par ses désirs. La nature matérielle façonne les corps selon les désirs de chaque être vivant avec un art et un raffinement sans égal. Celui qui désire manger des ordures obtiendra un corps approprié, tel celui d'un porc, et celui qui aime se nourrir de sang et de chair deviendra un tigre.

Les êtres s'incarnent en divers corps matériels mais tous leur sont étrangers. Selon la forme de jouissance qu'ils convoitent et le cycle d'évolution des espèces, ils transmigrent d'un corps à un autre, passant des formes aquatiques aux formes végétales, des végétaux aux reptiles, des reptiles aux oiseaux, des oiseaux aux mammifères terrestres, pour finalement obtenir une forme humaine.

En ce monde, la nature nous force à transmigrer d'un corps à l'autre selon nos désirs matériels. Chaque être, du microbe au parfait deva, possède un corps en conformité avec ses désirs. L'homme intelligent ne se laisse pas tromper par les apparences variées de ces corps; il voit au contraire, l'unité spirituelle de tous les êtres. Qu'elle habite un porc ou un deva, l'âme est toujours la même; elle demeure une partie infime de Dieu. Le désir de dominer la nature matérielle est le mal dont souffre l'être conditionné, fasciné par les plaisirs de ce monde. Il est contraint d'accepter différents corps matériels.

Le fait que des formes subtiles existent dans l'éther a été prouvé par la science moderne à travers le phénomène de la transmission des ondes télévisées - des formes ou des images sont transmises d'un lieu à un autre par l'action de l'élément éthéré. Nous pouvons comprendre comment des formes subtiles sont engendrées à partir de l'éther, quelles sont leurs caractéristiques et leurs mouvements, ainsi que la façon dont les éléments tangibles, à savoir l'air, le feu, l'eau et la terre, sont manifestés depuis la forme subtile. Les activités du mental, ou fonctions psychologiques -soit penser, ressentir et vouloir-, se déroulent également au niveau de l'éther. L'assertion de la Bhagavad-gita, selon laquelle la condition du mental au moment de la mort sert de fondement à l'existence suivante, se trouve corroborée ici. L'existence mentale prend effectivement une forme tangible dès que s'en présente l'occasion, du fait de quelque souillure matérielle ou du développement des éléments grossiers à partir de formes subtiles. Srimad-Bhagavatam, 3.26.34 (Car, certes, ce sont les pensées, les souvenirs de l'être à l'instant de quitter le corps qui déterminent sa condition future.
Bhagavad-gita: 7.6)

La coordination judicieuse des influences astrales n'est jamais une création de la volonté humaine, mais repose dans les mains d'autorités supérieures, d'agents du Seigneur Suprême. Bien entendu, l'agencement des influences prédominantes au moment de la naissance est déterminé en fonction des actes passés, bons ou mauvais, de l'être vivant. De là vient l'importance des actes vertueux ou coupables qu'il accomplit. Ainsi, ce n'est que par des actes pieux que l'on peut obtenir de grandes richesses, une bonne éducation et des traits corporels harmonieux.
Srimad-Bhagavatam, 1. 12.12

Alors si nous voulons changer nos désirs matériels pour des désirs spirituels, nous quitterons ce monde pour un autre meilleur. Nous n'aurons plus dans ce monde à reprendre naissance et à mourir dans un cycle sans fin. Voici ce que dit la Bhagavad-gita à ce propos:
Quiconque, au trépas, à l'instant même de quitter le corps, se souvient de Moi seul, atteint aussitôt Ma Demeure, n'en doute pas.
Bhagavad-gita: 8.5

Pour se souvenir de Krishna au moment de la mort, nous devons nous préparer en cette vie même. La façon recommandée est de glorifier les Noms de Krishna par le chant du maha-mantra: Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare.

La Conscience de Krishna n'est pas un dogme mais c'est une science comme vous avez sans doute remarqué dans cet article.

Ecrit et compilé par Aprakrita dasa

Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare

Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare

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