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8,14

 

Peu de gens aiment entendre parler de la mort. Par contre, il est aussi important de savoir ce qu'est la mort, afin de s'y préparer. Il ne faut pas faire comme l'autruche, c'est à dire se mettre la tête dans le sable, lors d'un danger. Il faut savoir affronter ces moments atroces de la mort.

Ceci est tout à fait normal de ne pas aimer parler de la mort, car nous sommes éternels. Cependant nous vivons en ce monde matériel dans un corps qui n'est pas éternel. Il est temporaire, mais la vraie personne, c'est à dire l'âme qui l'habite est éternelle. Nous devons continuellement changer de corps et à chaque fois nous devons passer par les moments difficiles de la mort. Bien entendu, si nous devons mourir, il faut comprendre aussi que nous devons renaître. Naître en ce monde matériel n'est pas davantage une partie de plaisir... Pendant des mois, le foetus humain vit à l'étroit dans l'obscurité de la matrice, souffrant beaucoup. Il est bousculé par les mouvements brusques de sa mère et sent constamment la pression qu'exerce sur lui l'amnios aux dimensions réduites, qui entoure son corps dans la matrice. Ce sac étroit contraint l'enfant à prendre constamment une position recourbée. De plus, il est tourmenté par la faim et la soif et des parasites affamés de la cavité abdominale irritent en maints endroits sa peau délicate. Les Vedas expliquent que l'expérience de la naissance est si atroce qu'elle efface de la mémoire toute trace de vie antérieure qui aurait pu y subsister.

"Nous nous comportions comme si nous devions vivre à jamais, ce que tout le monde croyait à l'époque des Beatles, n'est-ce pas? Je veux dire, qui aurait pensé qu'un jour nous pourrions mourir?"
-L'ex-Beatle Paul McCartney

Cette quête perpétuelle de l'immortalité est si fondamentale pour l'homme qu'il lui est presque impossible d'envisager la mort. William Saroyan, auteur de The Human Comedy, exprimait bien ce que pensent les masses lorsqu'il annonça aux journalistes, quelques jours avant sa mort: "Tout le monde doit mourir, mais j'ai toujours cru que l'on ferait une exception pour moi. Que faire, maintenant?

Après la mort, tout le contexte de cette vie sombre dans l'oubli. A cet égard, le sommeil constitue une expérience à échelle réduite. Lorsque nous dormons, nous perdons toute notion du corps que nous possédons et de ce qui s'y rattache, bien qu'il ne s'agisse que d'un sommeil de quelques heures. La mort n'est rien d'autre qu'un sommeil de quelques mois -laps de temps requis pour façonner une nouvelle incarnation corporelle que nous octroient les lois de la nature selon nos désirs. Il s'agit donc tout simplement de changer la nature de nos désirs pendant la présente existence dans notre corps; mais, pour cela, il faut recevoir une formation durant notre vie humaine. Cette formation peut commencer à n'importe quelle étape de la vie -même quelques instants avant la mort- mais le processus habituel consiste à recevoir la formation nécessaire depuis la plus tendre enfance.
Srimad-Bhagavatam, 2.1.15

La Bhagavad-gita au verset 8.19 dit:

 

bhuta-gramah sa evayam
bhutva bhutva praliyate
ratry-agame 'vasah partha
prabhavaty ahar-agame
 

"Sans fin, jour après jour, renaît le jour, ô Partha, et chaque fois, des myriades d'êtres sont ramenés à l'existence. Sans fin, nuit après nuit, tombe la nuit, et avec elle, les êtres, dans l'anéantissement, sans qu'ils n'y puissent rien."

Le sommeil représente une interruption de l'état de veille, amenée par la fatigue, et, selon le même ordre d'idée, le réveil ne correspond nullement au début d'une nouvelle existence qui naîtrait du sommeil. Nous existions déjà, même lorsque nous dormions, et au matin, la "vie" ne fait que continuer. Ce point demande à être bien compris: bien que l'être vivant soit éternel, dans l'esprit d'un enfant qui vient de naître, le jour où il a été mis au monde par sa mère marque le début de son existence. Mais en réalité, il était simplement inconscient dans la matrice de sa mère, où se formait son corps matériel, et à la naissance sa conscience s'est éveillée.

La Bhagavad-gita dit au chapitre 8 verset 6:
"Car, certes, ce sont les pensées, les souvenirs de l'être à l'instant de quitter le corps, qui déterminent sa condition future." Au cours de notre existence, nous nous imprégnons soit de pensées matérielles, soit de pensées spirituelles. A l'heure actuelle, tant de publications —journaux, romans, revues, etc.— infestent notre esprit de pensées matérielles: il faut nous en détourner, pour porter notre attention vers les Ecrits védiques —Puranas, Upanisads et autres— que nous ont transmis à cette fin les grands sages, et qui constituent tous des documents authentiques, des paroles de vérité, bien loin de la fiction.

Un verset du Caitanya-caritamrta nous dit:
"Les âmes conditionnées ont oublié leur relation avec le Seigneur Suprême; elles se sont enlisées dans des pensées d'actes matériels. Mais Krsna, le Seigneur, leur donna l'immensité des Ecrits védiques pour qu'elles puissent tourner leurs pensées vers le monde spirituel."

Nos pensées à l'instant de la mort sont principalement déterminées par la somme des actes et pensées de notre vie entière; ce sont nos actes présents qui décident de notre condition future. Ainsi, spirituellement absorbés dans le service de Krsna au cours de cette vie, nous aurons, en quittant notre enveloppe" actuelle, un corps spirituel, et non plus matériel. Le chant du mantra Hare Krsna est donc le meilleur moyen d'atteindre à l'existence absolue.

La conclusion est donc qu'il faut penser à Krishna au moment de la mort, afin de ne plus avoir à revenir en ce monde matériel. Afin de pouvoir affronter la mort sans peur pour une dernière fois, il suffit de réciter le maha-mantra:

 

Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare
Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare

Et votre vie deviendra sublime et ce, pour l'éternité.

Écrit et compilé par Aprakrita dasa.

Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare

Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare

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