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Les maîtres de la vérité ont conclu à l'éternité du réel et à l'impermanence de l'illusoire, et ce, après avoir étudié leur nature respective. B.G. chap 2 verset 16

Dans la vie de tout être humain, le devoir peut revêtir deux formes: servir l'illusion qui est temporaire ou servir la réalité qui est éternelle. Nous devons comprendre qu'en toutes circonstances, nous sommes contraints de servir. Nous servons donc soit l'illusion, soit la réalité. De par sa constitution même, l'être vivant est un serviteur, et non un maître; et même lorsqu'il se croit un maître, il demeure en réalité un serviteur. Dans le cadre de la vie de famille, un homme peut se croire maître de sa femme, de ses enfants, de sa maison, de son commerce ou de sa profession, mais il n'en est rien. La vérité est qu'il sert son épouse, ses enfants, son travail, son chien et tout le reste. Il en va de même pour le président d'un pays qui, bien qu'on le considère comme le maître de la nation, en est en fait le serviteur.

Nous sommes toujours dans une position de serviteur, soit à la solde de l'illusion ou au service de Dieu. Toutefois, si nous demeurons à la solde de l'illusion, notre vie s'envole en pure perte. Il va sans dire que personne ne veut s'avouer le serviteur de quiconque, et que chacun persiste à croire qu'il ne travaille que pour lui-même. C'est que malgré leur caractère trompeur et éphémère, les fruits de son labeur forcent l'être à servir l'illusion, ou ses sens matériels. Mais lorsqu'on prend conscience de ses sens spirituels et qu'on s'établit dans la connaissance, on ne peut que se mettre au service de la réalité. Une fois atteint le plan du savoir, il devient évident que l'on demeure un serviteur en toutes circonstances. Et puisqu'il n'est pas possible de devenir maître de quoi que ce soit, on gagne fort à servir la réalité plutôt que l'illusion. C'est en devenant conscient de cette vérité que l'on accède au plan du véritable savoir.

Il va du devoir de chacun de devenir conscient de Krsna et de servir la cause de Krsna. Celui qui réalise profondément cela devient un mahatma, une grande âme. Dans la Bhagavad-gita, Krsna déclare que lorsqu'on accède au plan du véritable savoir, après de nombreuses vies, on s'abandonne à Lui. Ou'est-ce que cela signifie? Vasudevah sarvam iti-l'homme sage réalise que Krsna est tout. Krsna ajoute cependant qu'il est très rare de trouver une aussi grande âme. Pourquoi? Si une personne intelligente vient à comprendre que le but ultime de l'existence est de s'abandonner à Krsna, pourquoi devrait-elle hésiter à le faire? Pourquoi ne pas s'abandonner sur-le-champ? À quoi bon attendre tant de renaissances? Cependant Krsna ne force jamais personne à s'abandonner a Lui. L'abandon résulte de l'amour, d'un amour purement transcendantal. Là où s'exerce la force, il ne peut y avoir de liberté, et donc pas d'amour non plus. Si une mère aime son enfant, ce n'est pas sous la contrainte, pas plus qu'elle n'espère en retirer un salaire ou une rémunération quelconque.

Puisé dans le livre: Perfection du yoga.

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