Cet article est un résumé d'une lecture donnée par Srila Prabhupada le 21 août 1968 à Montréal. - (SB 7.9,13)
Donc, la conscience de Kṛṣṇa ne signifie pas ... La conscience de Dieu ne signifie pas que vous devez tout révolutionner. Non, vous devez simplement changer. C'est un fait. Quand je pense que c'est à Dieu ... Pour mon pays. Je réclame maintenant "Mon pays", mais en réalité ce n'est pas mon pays. Tout est à Dieu. Qui a créé ce pays, cette vaste terre, le ciel, la mer, l'océan? Je n'ai pas créé. Alors, comment puis-je prétendre que c'est le mien? Je suis sorti les mains vides du ventre de ma mère et je sortirai de ce monde aussi les mains vides. Alors pourquoi est-ce que je prétends que c'est mon pays? C'est de l'ignorance de penser ainsi. En fait, je revendique la propriété des autres comme la mienne. C'est de l'athéisme. Tout comme les voleurs. Dans la Bhagavad-gītā, dit-on, stena eva sa ucyate [Bg. 3.12]. Stena eva sa ucyate.
Celui qui pense que "ce monde m'appartient ou appartient à ma nation, à ma famille ou à ma communauté", est un voleur. Īśāvāsyam idaṁ sarvam [Īśo mantra 1]. La littérature védique nous apprend que tout appartient à Īśa, Dieu. Īśāvāsyam idaṁ sarvaṁ yad kiñcit jagatyāṁ jagat. Et par Lui tout continue. Dans la Bhagavad-gītā, il est également dit, yayedam dhāryate jagat [Bg. 7,5]. Par exemple quelle est la valeur de cette ville de Montréal? Il y a tellement d'entités vivantes. Si tous les hommes et toutes les femmes meurent immédiatement, quelle est la valeur de cette ville? Parce que les entités vivantes, la force vivante est là, donc la ville a une valeur, la terre a une valeur. Supposons que si tout le monde était mort, quelle serait la valeur de cet appartement? Personne ne viendrait demander un loyer à louer. Ce serait sans valeur.