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13.4

«Ce corps que nous possédons ne diffère en rien des corps que nous voyons dans nos rêves. Pendant notre sommeil, nous fabriquons mille corps fictifs, créés par le mental. Nous avons déjà vu une montagne et déjà vu de l'or; aussi, dans un rêve, combinant peut-être les deux idées, nous verrons une montagne d'or. Parfois, en rêve, nous possédons un corps qui vole dans les airs, et tout est oublié du vrai corps. De même, d'une vie à l'autre, les corps changent; lorsque l'on obtient un corps nouveau, on oublie tout du précédent. Nous pouvons, pendant nos rêves, entrer en contact avec nombre de corps nouveaux, mais au réveil, tous seront oubliés. De même, les corps matériels que nous revêtons sont en fait le produit de nos activités mentales. Et nous ne pouvons, à présent, nous souvenir de nos corps passés.

«Le mental est de nature fébrile. Il rejette parfois ce qu'il a accepté un instant auparavant. Accepter et rejeter, telles sont les fonctions du mental au contact des cinq objets du plaisir des sens: la forme, le goût, l'odeur, le son et le tact. Voué à la spéculation, le mental entre en contact avec les objets du plaisir des sens, et lorsque l'être vivant désire un type de corps particulier, il l'obtient. Le corps est donc une offrande des lois de la nature matérielle. L'être vivant accepte un corps et prolonge son séjour dans l'Univers matériel pour y jouir ou souffrir, selon la structure du corps acquis. A moins d'obtenir un corps particulier, il est impossible pour l'être de jouir ou de souffrir en ce monde selon les tendances mentales héritées de sa vie antérieure. C'est en fait la condition mentale de l'être à l'instant de mourir qui détermine le corps particulier qui lui sera offert.

«Les planètes lumineuses, tel le soleil, la lune ou les étoiles, se reflètent sur la surface de différents liquides -eau, huile, ghi (beurre clarifié). Le reflet se déplace selon le mouvement de ces liquides. La lune se reflète sur l'eau, et si l'eau ondule, la lune semblera la suivre: mais il n'en est rien. De même, par simple création mentale, l'être obtient différentes sortes de corps, bien qu'en vérité il n'ait nul lien avec ces corps. Mais par la force de l'illusion, par la sorcellerie de maya, il pense appartenir à un corps d'espèce particulière. Telles sont les voies de l'existence conditionnée. Prenons l'exemple d'un être doté à présent d'une forme humaine: il croit appartenir à la communauté humaine, à tel ou tel pays, à telle ou telle région. Il s'identifie à ces choses et par là se destine un autre corps, dont il n'a nul besoin. De telles créations mentales, de tels désirs, sont à l'origine de diverses sortes de corps. Le voile de la nature matérielle est si épais que les êtres se satisfont du corps qu'ils obtiennent et prennent grand plaisir en s'identifiant à lui.

Puisé dans le Livre de Krishna chapitre 1.

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