Cliquez ici pour aller à la page principale.

Une "Nouvelle" est présentée ici chaque jour. Vous pouvez la recevoir quotidiennement dans votre courriel en cliquant ici.


Lundi le 5 janvier, 2009.
Dialogue avec Maharaja Rahugana.

Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire du roi Bharata puisée dans le cinquième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire
en cliquant ici.

VERSET 12

visesa-buddher vivaram manak ca
pasyama yan na vyavaharato nyat
ka isvaras tatra kim isitavyam
tathapi rajan karavama kim te

TRADUCTION

Cher roi, si tu te crois encore le maître et si tu penses que je suis ton serviteur, ordonne-moi, et je t'obéirai. Je puis néanmoins affirmer que cette distinction est éphémère, et qu'elle ne tient qu'à un usage ou à une convention; je ne lui vois aucune autre cause. Or, dans ce cas, qui est le maître, et qui est le serviteur? Chacun se trouve contraint par les lois de la nature matérielle; nul n'est donc vraiment maître ni serviteur. Néanmoins, si tu crois être le maître, et si tu penses que je suis le serviteur, je m'en tiendrai à ton jugement. Dis-moi alors ce que je peux faire pour toi.

TENEUR ET PORTEE

Selon le Srimad-Bhagavatam, chacun pense: aham mameti -"Je suis le corps, et en tant que tel, celui-ci est mon maître, celui-là mon serviteur, voici ma femme, et voilà mon fils." Toutes ces conceptions sont éphémères du fait du changement de corps qui est inévitable et des lois de la nature matérielle. Nous nous trouvons réunis comme des fétus de paille flottant sur l'océan, au gré des vagues qui vont inévitablement les séparer. Dans l'univers matériel, tous les êtres flottent sur les vagues de l'océan de l'ignorance. C'est ce qu'explique Srila Bhaktivinoda Thakura:

(miche) mayara vase, yaccha bhese,
khaccha habudubu, bhai
(jiva) krsna-dasa, e visvasa,
karle ta ara duhkha nai

Ce chant enseigne que tous les hommes et toutes les femmes se trouvent ballottés comme des fétus de paille par les vagues de la nature matérielle. Et c'est en arrivant à comprendre qu'ils sont les serviteurs éternels de Krsna qu'il peuvent mettre un terme à leurs pérégrinations. Considérons à cet égard ce verset de la Bhagavad-gita (III.37): kama esa krodha esa rajoguna-samudbhavah. Sous l'influence de la passion, nous désirons toutes sortes de choses; en fonction de nos désirs, de nos anxiétés, et selon la volonté du Seigneur suprême, la nature matérielle nous attribue un type de corps particulier. Nous en venons ainsi à jouer pendant quelque temps le rôle de maître ou de serviteur, comme des acteurs de théâtre jouant sous la direction d'une autre personne. Mais maintenant que nous avons obtenu une forme humaine, nous devrions mettre un terme à ce jeu absurde. Nous devrions retrouver notre condition originelle et éternelle, c'est-à-dire notre conscience de Krsna. Pour le moment, notre véritable maître est la nature matérielle: daivi hy esa gunamayi mama maya duratyaya. (B.g.,VII.14) Ensorcelés par la nature matérielle, nous devenons serviteurs et maîtres, mais si nous acceptons d'agir sous la direction de Dieu, la Personne Suprême, et de Ses serviteurs éternels, cette situation temporaire cessera d'être.

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 5.10)

© Copyright. Tous droits réservés.


Recevez la nouvelle quotidiennement dans votre courriel.
ARCHIVES
Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare
Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare