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Jeudi le 15 janvier, 2009.
Lumières d'automne.
Illustration 32

Les nuages d'une blancheur radieuse, n'ayant plus d'eau à distribuer, demeurent en suspension dans le ciel tel des sages itinérants affranchis de toute charge familiale.


EXPLORATION DU TABLEAU

Aussi longtemps qu'on demeure attaché au fardeau des obligations familiales trompeuses, mille et un soucis liés aux dépenses du ménage ne cessent de nous ronger. Les quatre étapes de la vie, telles que conçues dans le cadre de l'institution du varnashram, sont tout à fait rationnelles, et basées sur la coopération. L'étape des études nous y inculque les principes fondamentaux de la vie humaine. Celui qui embrasse ensuite la vie de famille sait dès lors comment s'acquitter de ses nouveaux devoirs, car il a été formé à cette fin au sein du brahmacharya-ashram. Puis, à l'âge de cinquante ans, le chef de famille se retire de la vie familiale et se prépare au sannyas. Le chef de famille a pour devoir particulier de maintenir les membres des trois autres ashrams : les brahmacharis, les vanaprasthas et les sannyasis. Chaque membre de la société a en effet l'occasion de se retirer en faveur d'un niveau de développement spirituel supérieur, et les chefs de famille ne négligent personne. Car, les brahmacharis, les vanaprasthas et les sannyasis réduisent tous leurs besoins au minimum, si bien que nul ne refuse de leur accorder le strict nécessaire. Dans le Kali-youga, cependant, cette institution est complètement sens dessus dessous. L'étudiant vit dans le luxe aux frais de son père ou de son beau-père. Puis, lorsque ses études terminées il devient chef de famille, fort de ses diplômes universitaires, notre étudiant, habitué à céder aux impulsions de ses sens, a besoin d'argent à tout prix pour toutes sortes de commodités matérielles. Aussi ne peut-il sacrifier le moindre sou pour les pseudo-vanaprasthas et sannyasis qui, de nos jours, sont ceux dont la vie de famille s'est soldée par un échec. Ces prétendus sannyasis ne cherchent plus qu'à fonder un nouveau foyer au nom du sannyasa-ashram, de sorte qu'ils glissent aux frais d'autrui vers le luxe sous toutes ses formes. Tous les varnas et ashrams sont ainsi devenus autant d'impostures encouragées au nom de la spiritualité. Il ne s'ensuit pas pour autant qu'ils sont dépourvus de toute valeur intrinsèque. On ne peut en effet conclure qu'il n'existe pas de bon argent du simple fait qu'on s'est fait refiler une fausse pièce. Le sannyasa-ashram a pour but réel d'élever les âmes déchues, maintenant submergées par le matérialisme, jusqu'à ce qu'elles s'affranchissent de tout tourment. Or, à moins d'être libéré de tout souci et de toute angoisse, tel un nuage resplendissant de blancheur, comment le sannyasi pourrait-il œuvrer pour le bien de la société ?

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