Une "Nouvelle" est présentée ici chaque jour. Vous pouvez la recevoir quotidiennement dans votre courriel en cliquant ici. Lundi le 19 janvier, 2009.
Dialogue avec Maharaja Rahugana. Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire du roi Bharata puisée dans le cinquième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire
en cliquant ici.
unmatta-matta-jadavat sva-samstham
gatasya me vira cikitsitena arthah kiyan bhavata siksitena stabdha-pramattasya ca pistapesah
Chaque être en ce monde agit comme un fou, conduit par certaines impressions illusoires acquises au cours de son existence conditionnée. A titre d'exemple, un voleur sait qu'il est mal de voler et qu'il sera puni par l'autorité du pays ou par Dieu; il a vu d'autres voleurs arrêtés et châtiés par les représentants de l'ordre; et néanmoins, il va continuer de perpétrer ses Larcins. L'idée que ces vols le rendront heureux l'obsède; et c'est bien là un signe de folie. Même puni à maintes reprises, ce voleur ne peut renoncer à son habitude; le châtiment n'a donc aucun effet sur lui.
sri-suka uvaca
etavad anuvada-paribhasaya pratyudirya muni-vara upasama-sila uparatanatmya-nimitta upabhogena karmarabdham vyapanayan raja- yanam api tathovaha
O Maharaja Pariksit, c'est ainsi qu'ayant été accablé de paroles blessantes par le roi Rahugana, Jada Bharata, ce grand bhakta, cet être saint et paisible, toléra ses réprimandes et lui répondit de manière appropriée. L'ignorance est le fait de la conscience corporelle, et Jada Bharata n'était pas affecté par cette conception erronée de l'existence. Dans son humilité profonde, il ne se considérait à aucun moment comme étant un bhakta avancé, et il accepta les souffrances qu'on lui infligeait comme les fruits de son karma passé. Comme un homme ordinaire, il pensait qu'en portant le palanquin il diminuait les suites de ses méfaits passés; c'est dans cet état d'esprit qu'il se remit à porter le palanquin.
Un bhakta avancé ne se croit jamais un paramahamsa ou une personne libérée; il reste toujours un humble serviteur du Seigneur. Dans toutes les situations défavorables, il accepte de subir les suites de sa vie passée; jamais il n'accuse le Seigneur d'être la cause de son malheur. Voilà à quoi se reconnaît un bhakta avancé. Tat te nukampam susamiksyamanah. Lorsqu'il rencontre des difficultés, le bhakta y voit toujours une faveur du Seigneur. Jamais il ne se met en colère contre son maître; il se montre toujours heureux de la condition que ce dernier lui offre. En toutes circonstances, il continue de s'acquitter de ses devoirs dans le service de dévotion. Celui qui agit de la sorte peut avoir l'assurance qu'il retournera à Dieu, dans sa demeure originelle. Le Srimad-Bhagavatam (10.14.8) déclare à ce propos:
"Mon cher Seigneur, celui qui attend sans répit que Tu lui accordes Ta miséricorde sans cause et qui continue de subir les conséquences de ses méfaits passés, T'offrant son hommage respectueux du plus profond de son coeur, est assurément digne d'atteindre la libération, car il peut y prétendre à bon droit." À continuer la semaine prochaine. © Copyright. Tous droits réservés.
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