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Jeudi le 22 janvier, 2009.
Lumières d'automne.
Illustration 33

Des cascades dévalent des collines de la forêt, même s'il arrive à l'occasion qu'elles se tarissent. Elles diffèrent en cela des pluies, et on les compare aux grands réformateurs qui tantôt parlent librement, et tantôt demeurent silencieux, suivant les circonstances.


EXPLORATION DU TABLEAU

ILLUSTRATION 33 Des cascades dévalent des collines de la forêt, même s'il arrive à l'occasion qu'elles se tarissent. Elles diffèrent en cela des pluies, et on les compare aux grands réformateurs qui tantôt parlent librement, et tantôt demeurent silencieux, suivant les circonstances. EXPLORATION DU TABLEAU Il existe deux sortes de prédicateurs : l'acharya et le prédicateur professionnel. Or, ce dernier ressemble à la pluie, alors que l'acharya est plutôt comme une cascade. Ceux qui font commerce de la lecture du Bhagavatam et du Ramayana prennent soin de réciter les passages de ces Écrits qui charment les sens matériels de leur auditoire. En guise d'exemple, les narrateurs professionnels du Bhagavatam discutent en général de la rasa-lila, qui évoque pour le profane les rapports échangés entre hommes et femmes ordinaires. C'est ainsi que ces raconteurs professionnels s'enrichissent aux frais de leurs prétendus admirateurs. À l'opposé, aucun acharya n'entretiendra jamais les masses sur la rasa-lila ; car les chapitres du Bhagavatam qui traitent de ce sujet forment la partie la plus confidentielle de ce Texte sacré, destinée aux étudiants déjà avancée sur la voie de la réalisation spirituelle. Le Bhagavatam comprend douze Chants, et la rasa-lila appartient au dixième. Le Bhagavatam s'efforce donc de convaincre le lecteur de la nature transcendantale de la Vérité Absolue avant qu'il n'aborde le dixième Chant. À moins d'avoir saisi la position spirituelle de Dieu, la Personne Suprême, nous sommes en effet assurés de ne voir en Lui qu'un homme ordinaire, ce qui nous amènera inévitablement à offenser Ses pieds pareils-au-lotus par le biais d'activités indésirables sans nombre.

L'acharya est celui qui connaît bien les Écritures, et qui instruit son disciple selon sa faculté de compréhension et son aptitude à progresser sur la voie de la réalisation spirituelle. Par conséquent, tantôt il parlera, et tantôt il gardera le silence. Les messages sacrés de Dieu doivent naturellement être reçus d'une âme réalisée, et non de simples professionnels. L'eau de pluie et l'eau des cascades sont peut-être identiques, mais elles ne produisent pas le même effet. C'est pourquoi il ne faut accepter aucun message des narrateurs professionnels, pas plus qu'il ne faut boire le lait touché par la langue d'un serpent. Le lait est un aliment savoureux, mais dès qu'un serpent y pose les lèvres, il devient empoisonné. En conclusion, donc, au contraire du narrateur professionnel, l'acharya n'a rien d'un mercenaire ne récitant les Écritures que pour satisfaire les désirs de son auditoire.

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