Cliquez ici pour aller à la page principale.

Une "Nouvelle" est présentée ici chaque jour. Vous pouvez la recevoir quotidiennement dans votre courriel en cliquant ici.


Lundi le 9 février, 2009.
Dialogue avec Maharaja Rahugana.

Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire du roi Bharata puisée dans le cinquième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire
en cliquant ici.

VERSET 15

sa capi pandaveya sindhu-sauvira-patis tattva-jijnasayam samyak-
sraddhayadhikrtadhikaras tad dhrdaya-granthi-mocanam dvija-vaca
asrutya bahu-yoga-grantha-sammatam tvarayavaruhya sirasa pada-
mulam upasrtah ksamapayan vigata-nrpa-deva-smaya uvaca.

TRADUCTION

O toi le meilleur des membres de la dynastie Pandu [Maharaja Pariksit], le roi des états de Sindhu et de Sauvira [Maharaja Rahugana] avait une grande foi dans les propos échangés sur la Vérité Absolue. Pourvu de cette qualité, il sut écouter Jada Bharata lui exposer ce savoir philosophique qui est conforme à tous les Ecrits traitant des voies du yoga et qui a le pouvoir de défaire le noeud serré dans le coeur. La conception matérielle qu'il avait de lui-même en tant que roi en fut détruite, si bien qu'il descendit sans tarder de son palanquin pour se prosterner au sol de tout son long, plaçant sa tête devant les pieds pareils-au-lotus de Jada Bharata. Il espérait ainsi se faire pardonner ses paroles insultantes envers ce noble brahmana. Puis il lui adressa les prières suivantes.

TENEUR ET PORTEE

Krsna enseigne dans la Bhagavad-gita (IV.2):

evam parampara praptam
imam rajarsayo viduh
sa kaleneha mahata
yogo nastah parantapa

''Savoir suprême, transmis de maître à disciple, voilà comment les saints rois l'ont reçu et réalisé. La succession disciplique a été interrompue, et cette science, en son état de pureté, semble maintenant perdue." Grâce à la succession de maître à disciple, les représentants de l'ordre royal étaient aussi élevés que des grands saints (raja-rsis). Autrefois, ils pouvaient comprendre la philosophie de la vie, et ils savaient élever leurs concitoyens au même niveau qu'eux. En d'autres termes, ils savaient comment délivrer leurs sujets des rets de la naissance et de la mort. Un jour, alors que Maharaja Dasaratha régnait sur Ayodhya, l'illustre sage Visvamitra vint le prier de lui laisser emmener Sri Ramacandra et Laksmana dans la forêt afin qu'ils y fassent périr un asura. Lorsque le saint personnage arriva à la cour du roi, celui-ci l'accueillit en disant: aihistam yat tat punar-janma-jayaya -demandant par là au sage si ses efforts pour triompher de la répétition des naissances et des morts étaient fructueux. C'est que toute la civilisation védique repose sur ce principe: savoir mettre un terme à la répétition des morts et des renaissances. Maharaja Rahugana connaissait également le but de l'existence; aussi, lorsque Jada Bharata lui exposa la philosophie de la vie, il sut immédiatement l'apprécier. Voilà le genre d'échange sur lequel la société védique est fondée. Des doctes érudits, des brahmanas, des saints et des sages pleinement conscients de l'objet des Vedas conseillaient les représentants de l'ordre royal sur la façon dont ils devaient oeuvrer pour le bien du peuple, lequel bénéficiait alors de leur coopération. Ainsi, tout allait pour le mieux. Ayant atteint cette perfection liée à la compréhension de la valeur réelle de la vie humaine, Maharaja Rahugana regretta les paroles insultantes qu'il avait adressées à Jada Bharata. Il descendit immédiatement de son palanquin pour se jet à ses pieds pareils-au-lotus, espérant ainsi se faire pardonner et entendre de Jada Bharata d'autres enseignements concernant les valeurs de la vie, regroupés sous le nom de brahma-jijnasa (la quête de la Vérité Absolue). De nos jours, les hauts responsables des gouvernements ignorent tout des aspects essentiels de l'existence, et lorsque de saints hommes s'efforcent de répandre le savoir védique, ceux qui prétendent être l'exécutif ne leur témoignent pas le respect qu'ils leur doivent et cherchent au contraire à entraver la propagation de leurs enseignements spirituels. On peut ainsi dire que les régimes monarchiques d'autrefois étaient paradisiaques, à côté des régimes infernaux des gouvernements actuels.

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 5.10)

© Copyright. Tous droits réservés.


Recevez la nouvelle quotidiennement dans votre courriel.
ARCHIVES
Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare
Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare