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Lundi le 16 mars, 2009.
Dialogue avec Maharaja Rahugana.

Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire du roi Bharata puisée dans le cinquième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire
en cliquant ici.

VERSET 21

drstah sramah karmata atmano vai
bhartur gantur bhavatas canumanye
yathasatodanayanady-abhavat
samula ista vyavahara-margah

TRADUCTION

Tu disais: "Le travail ne me fatigue pas." Or, bien que l'âme diffère du corps, les efforts de ce dernier sont source de fatigue, et il semble que celle-ci soit ressentie par l'âme. Ainsi, lorsque tu portes le palanquin, l'âme doit certainement peiner -voilà du moins comment je vois les choses. Tu as également dit que les comportements de maître et de serviteur sont dépourvus de réalité ; pourtant, même si le monde phénoménal n'appartient pas au réel, ses composants peuvent effectivement agir sur les choses. Nous pouvons le voir et en faire l'expérience. Dès lors, malgré leur caractère transitoire, les activités matérielles ne peuvent être qualifiées d'irréelles.

TENEUR ET PORTEE

Ce verset soulève la question de la différence entre la philosophie mayavada ou impersonnaliste, et celle, réaliste, des vaisnavas. L'école mayavada déclare que le monde phénoménal est irréel, mais les philosophes vaisnavas ne sont pas d'accord sur ce point; ils savent que l'univers phénoménal n'est manifesté que de façon temporaire, mais qu'il n'est pas irréel pour autant. Les songes que nous faisons la nuit n'ont sûrement aucune réalité; pourtant un cauchemar ne manquera pas d'affecter la personne qui le fait. Dans le même ordre d'idée, l'âme ne connaît pas la fatigue, mais tant qu'elle demeure illusionnée par la conception corporelle de l'existence, elle se trouve affectée par de tels rêves. Lorsqu'on rêve, on ne peut échapper à la réalité, et l'âme conditionnée se voit contrainte de souffrir à cause du rêve qu'elle fait. Un pot d'eau en terre n'est qu'une forme transitoire; en réalité, il n'y a pas de pot d'eau il n'y a que de la terre. Cependant, tant que le pot peut contenir de l'eau, nous pouvons l'utiliser à cette fin, et l'on ne peut dire qu'il est totalement irréel.

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 5.10)

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