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Jeudi le 4 juin, 2009.
Lumières d'automne.
Illustration 47

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La Lune constitue l'une des quatre principales demeures des devas. Au-delà du Lac Manasa se dresse le Mont Soumerou ; à l'Est du Soumerou se trouve la planète Devadhani, où habite Indra ; au Sud, la planète Samyamani, où réside Yamaraj ; à l'Ouest, Nimlochani, la demeure de Vayou, le deva du vent ; et enfin, au Nord, la Lune, qu'on appelle aussi Chandraloka, ou Vibhavari.

EXPLORATION DU TABLEAU

Toutes ces planètes font partie du même univers que la nôtre. Les êtres matérialistes à l'excès s'absorbent sans fin dans le plaisir des sens, et ils rendent un culte aux différents devas et déesses pour qu'ils comblent leurs désirs matériels ; c'est ainsi qu'en vue de se concilier ces divinités, de même que les ancêtres de l'humanité, qui peuplent les cieux en grand nombre, ils accomplissent volontiers de nombreux yagyas. Ils sont dès lors promus à la Lune, où ils peuvent savourer à loisir le nectar des dieux (soma).

Le climat lunaire est beaucoup trop froid pour les terriens ; c'est en vain que des hommes ordinaires cherchent à s'y rendre avec leur corps terrestre. Le simple fait de contempler la Lune à distance ne peut nous permettre d'en connaître la position exacte. Il faut d'abord franchir le Lac Manasa, puis le Mont Soumerou, avant de pouvoir espérer en retracer l'orbite. Qui plus est, aucun homme ordinaire n'y est admis ; seuls ceux qui se sont préalablement acquittés des devoirs prescrits pour la satisfaction des pitas et des devas peuvent s'y rendre après leur mort. Et dans tous les cas, même eux doivent revenir sur Terre une fois écoulé le nombre déterminé d'années pour lequel ils avaient été admis.

Les hommes à la conscience développée ne perdent donc pas leur temps à faire des excursions sur la Lune, qu'elles soient réelles ou imaginaires. Ces êtres d'intelligence se refusent à poursuivre des jouissances temporaires ; ils préfèrent appliquer leur énergie au développement spirituel. Ils ne s'acquittent dès lors de leurs devoirs religieux que pour la satisfaction du Seigneur Suprême, et jamais dans le but d'en retirer des jouissances personnelles. On reconnaît ces dévots exceptionnels du Seigneur au fait qu'ils sont détachés des plaisirs matériels et attachés au service de dévotion, comblés, purs de cœur, libres de toute fascination pour les biens temporels, et affranchis du faux ego. Les Vedas nous enseignent que ces grandes âmes finissent par atteindre le Royaume de Dieu, la Personne Suprême, où ni la naissance, ni la maladie, ni la vieillesse ni la mort n'ont d'emprise sur quiconque. Le moment venu, alors qu'elles se dirigent vers ces sphères spirituelles, elles franchissent la route du Soleil (archir-marga), et chemin faisant, elles peuvent contempler à loisir toutes les planètes qui nous séparent du monde spirituel.

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