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Jeudi le 30 juillet, 2009.
Les pérégrinations.

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Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire de "Les pérégrinations de l'âme incarnée selon Sri Kapila". Découvrez vraiment ce qui se passe lorsque se fabrique un nouveau corps dans le ventre d'une nouvelle mère. Ces textes sont puisés dans le troisième chant du Srimad-Bhagavatam. en cliquant ici.

VERSET 13

yas tv atra baddha iva karmabhir avrtatma
bhutendriyasayamayim avalambya mayam
aste visuddham avikaram akhanda-bodham
atapyamana-hrdaye vasitam namami

TRADUCTION

Moi qui suis une âme de nature purement spirituelle, je suis maintenant enchaîné par mes actes, emprisonné dans le sein d'une mère par les soins de maya. J'offre mon hommage respectueux à Celui qui Se trouve également ici, à mes côtés, mais qui demeure, Lui, inaltérable et immuable. A Lui qui, bien qu'infini, Se laisse percevoir par un coeur repentant, j'offre mes plus humbles respects.

TENEUR ET PORTEE

Dans le verset précédent, le jiva, l'âme, disait: "Je cherche refuge en le Seigneur Suprême." Ainsi l'être distinct est-il par nature le serviteur de l'Ame Suprême, de la Personne Souveraine, subordonné à Elle. Cependant, l'Ame Suprême et l'âme distincte, ou le jiva, sont toutes deux présentes dans un même corps, ainsi que le confirment les Upanisads. Elles se trouvent là comme deux amies, mais l'une souffre tandis que l'autre reste exempte de toute souffrance.

Le présent verset ajoute, visuddham avikaram akhanda-bodham: l'Ame Suprême reste toujours au-delà de toute souillure. L'âme distincte, elle, connaît souillure et souffrance car elle a revêtu un corps matériel, mais cela ne signifie pas que le Seigneur, parce qu'Il l'accompagne, est Lui aussi incarné. Il est avikaram, immuable; Il demeure toujours le même Etre Suprême; mais en raison de leur coeur impur, les philosophes mayavadis ne peuvent malheureusement pas comprendre que l'Ame Suprême, ou l'Etre Suprême, est différent de l'âme individuelle. D'où les mots atapyamana-hrdaye vasitam: Il Se trouve dans le coeur de chacun, mais ne peut être réalisé que par l'être repentant. Ce repentir porte sur le fait d'avoir oublié sa nature originelle et éternelle, d'avoir désiré ne faire qu'Un avec l'Ame Suprême, et de s'être efforcé par tous les moyens de dominer la nature matérielle. Ayant vu tous ses efforts déjoués, il devient alors repentant. A ce moment, l'Ame Suprême, ou la relation qui l'unit à Elle, lui est révélée. Comme le confirme la Bhagavad-gita, après de très nombreuses existences l'être prend conscience de la grandeur de Vasudeva, de Sa suprématie; c'est Lui le maître, Lui le Seigneur. L'âme individuelle est Son serviteur, et c'est ainsi qu'elle s'abandonne à Lui, devenant dès lors un mahatma, une âme noble. Par suite, l'être fortuné qui parvient à comprendre ceci, fût-ce dans le sein de sa mère, est assuré de connaître la libération.

Voir la vidéo à ce propos en cliquant ici:

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 3.31)

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