Une "Nouvelle" est présentée ici chaque jour. Vous pouvez la recevoir quotidiennement dans votre courriel en cliquant ici. Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire de "Les pérégrinations
de l'âme incarnée selon Sri Kapila". Découvrez vraiment ce qui se passe lorsque se fabrique un nouveau corps dans le ventre d'une nouvelle mère. Ces textes sont puisés dans le troisième chant du Srimad-Bhagavatam.
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so ham vasann api vibho bahu-duhkha-vasam
garbhan na nirjigamise bahir andha-kupe yatropayatam upasarpati deva-maya mithya matir yad-anu samsrti-cakram etat
Tant que l'enfant se trouve dans le ventre de sa mère, il vit dans des conditions tout à fait précaires et misérables, mais il a l'avantage de pouvoir y retrouver la pure conscience de sa relation avec le Seigneur Suprême et de prier pour sa délivrance. Mais une fois sorti de la matrice, dès qu'il naît, l'enfant est immédiatement contraint de voir son corps comme son être propre, tant maya, ou l'énergie illusoire, se révèle puissante. Le mot maya signifie "illusion", ou "ce qui en fait n'est pas vrai." Dans l'univers matériel, chaque être s'identifie à son corps. Cette conscience, ce faux ego, tenant dans les mots "je suis ce corps", se développe aussitôt que l'enfant sort du ventre de sa mère. La mère et les autres membres de la famille attendent l'enfant, et dès que celui-ci voit le jour, sa mère le nourrit et tous l'entourent de tendresse, si bien qu'il a vite fait d'oublier sa nature réelle et de laisser prendre par les liens du corps. L'existence matérielle entière est caractérisée par cette conception corporelle de la vie. A l'opposé, le savoir véritable consiste à réaliser: "Je ne suis pas ce corps; je suis une âme spirituelle, une parcelle du Seigneur Suprême, éternelle comme Lui." Ce savoir amène le renoncement, ou le refus d'accepter le corps comme son moi propre. Sous l'influence de maya, de l'énergie externe, l'être oublie tout dès la naissance. C'est pourquoi l'enfant exprime dans sa prière son désir de rester à l'intérieur de la matrice plutôt que d'en sortir. Il est écrit que Sukadeva Gosvami, considérant sa situation, choisit de rester pendant seize ans dans le ventre de sa mère; il ne voulait pas tomber victime de l'identification au corps. Après avoir cultivé ce savoir dans le sein de sa mère, il sortit au bout de seize ans et quitta immédiatement la demeure familiale de manière à ne pas être capturé par maya. La Bhagavad-gita qualifie également d'insurmontable l'influence de maya; seule la Conscience de Krsna permet de vaincre cette implacable maya, ce que confirme également la Bhagavad-gita (VII.14): mam eva ye prapadyante mayam etam taranti te. Quiconque s'abandonne aux pieds pareils-au-lotus de Krsna peut échapper à cette conception illusoire de l'existence. Ce n'est que par l'influence de maya que l'on oublie sa relation éternelle avec Krsna et qu'on s'identifie au corps et à tout ce qui a rapport à lui, à savoir l'épouse, les enfants, la société, ainsi que l'amitié et l'amour matériels. Ainsi devient-on la proie de maya, et l'existence matérialiste où se poursuivent la vie et la mort en un cycle continu devient de plus en plus astreignante. Voir la vidéo à ce propos en cliquant ici: À continuer la semaine prochaine. © Copyright. Tous droits réservés.
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