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Vendredi le 23 octobre, 2009.
Une goutte d'eau.

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Il arrive parfois qu'on voie apparaître un immense palais au coeur de la forêt, mais ce genre de vision n'est qu'un fantasme, car en fait ce palais n'existe nulle part ailleurs que dans l'imagination. Dans la forêt matérielle, l'être conditionné se prend parfois à contempler de grands châteaux ou des gratte-ciel où il aimerait vivre à jamais dans la paix en compagnie de sa famille, mais il ne fait que gaspiller son énergie; les lois de la nature ne permettent pas la réalisation de ce rêve.

Lorsqu'il parvient à pénétrer dans ces palais et à s'y installer, il pense pour un temps y être très heureux, bien que son bonheur soit voué à prendre fin un jour. Ce bonheur peut durer quelques années, mais étant donné que le propriétaire du château doit le quitter à l'heure de sa propre mort, tous ses rêves s'écroulent en fin de compte. Ainsi vont les choses en ce monde ...

Srila Vidyapati décrit ce bonheur comme celui que procure la vue d'une goutte d'eau dans le désert. Le soleil y fait régner une chaleur torride, et pour en abaisser la température, il faudrait des quantités d'eau phénoménales, des millions et des millions de litres. Quel effet pourrait bien avoir une seule goutte d'eau ? Certes, l'eau a de la valeur, mais une goutte à elle seule ne peut réduire la chaleur du désert. Chaque être se montre ambitieux dans le désert de ce monde, mais la chaleur y est très accablante; de quel secours alors nous sera un fantasme? Aussi, Srila Vidyapati chante-t-il: tatala saikate, vari-bindu-sama, suta-mita-ramani samaje -le bonheur que procurent la vie de famille, l'amitié et les liens sociaux ressemble à une goutte d'eau dans le désert brûlant. L'univers matériel tout entier s'efforce de trouver le bonheur, car il est la prérogative de l'être vivant. Malheureusement, pour être entré en contact avec la matière, celui-ci en est réduit à lutter pour sa subsistance. Même si l'on est heureux pendant un certain temps, un puissant ennemi risque toujours de venir nous dérober tout ce que nous avons. Bien des exemples nous montrent de riches hommes d'affaires qui, du jour au lendemain, se sont trouvés à la rue, réduits à la plus extrême pauvreté. Néanmoins, du fait de la nature de l'existence matérielle, les sots se laissent fasciner par les mouvements qui lui sont liés et oublient le but véritable de l'existence: la réalisation spirituelle.

Srimad-Bhagavatam : 5.13.7

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