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Mardi le 7 septembre, 2010.
Le saint Nom.

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Le but ultime des rites védiques, de la philosophie du Védanta et du mysticisme védique est rempli par le chant du Saint Nom :

[Krishna dit à Arjuna:] " Car, de même qu'une grande nappe d'eau remplit d'un coup toutes les fonctions du puits, celui qui connaît le but ultime des Védas recueille, par là même, tous les bienfaits qu'ils procurent. "

Les rites et sacrifices consignés dans le karma-kanda ont pour but d'encourager le développement progressif de la réalisation spirituelle, celle même dont la Bhagavad-Gita (15.15) nous expose clairement l'objectif en disant que le but de l'étude des Védas est de connaître Krishna, la source de toutes choses. La réalisation spirituelle consiste donc à comprendre Krishna et la relation éternelle qui nous unit à Lui. Le quinzième chapitre de la Bhagavad-Gita nous éclaire également sur la nature de la relation qui unit au Seigneur les êtres distincts. Ces derniers font partie intégrante de Krishna; ranimer en soi la conscience de Krishna, c'est donc la perfection même, où peut nous conduire la connaissance des Védas. Ce que confirme le Srimad-Bhagavatam (3.33.7) :

aho bata sva-paco 'to gariyan
yaj-jihvagre vartate nama tubhyam
tepus tapas te juhuvuh sasnur arya
brahmanucur nama grnanti ye te

" O mon Seigneur, quiconque chante Ton Saint Nom, fût-il issu de la plus basse condition, et né de candalas [mangeurs de chien], se trouve au niveau le plus élevé de réalisation spirituelle. Pour y parvenir, il a certes dû s'imposer toutes sortes de pénitences et accomplir des sacrifices selon les rites védiques; il a dû aussi étudier les Védas et s'être baigné dans tous les saints pèlerinages. Il est reconnu comme le meilleur des Aryens. "

Soyons donc suffisamment avertis pour comprendre le but véritable des Védas et ne pas nous attacher uniquement aux rites qu'ils préconisent; il faut également couper court au désir d'atteindre les planètes édéniques, seulement pour jouir plus intensément des plaisirs matériels. Il n'est possible à l'homme d'aujourd'hui ni d'observer les lois et les règles nécessaires à l'accomplissement des rites védiques, ni de se conformer à celles prescrites dans le Védanta et les Upanishads. Accomplir les rites védiques demanderait beaucoup de temps, d'énergie, de connaissance et de ressources, choses que ne prodigue pas cet âge. On peut toutefois atteindre le but ultime de la culture védique en chantant les Saints Noms du Seigneur, comme le conseilla Sri Chaitanya Mahaprabhu, le libérateur de toutes les âmes déchues. Lorsque Prakasananda Sarasvati, un grand érudit en matière védique, Lui reprocha d'être " sentimental ", de chanter les Saints Noms au lieu d'étudier la philosophie du Védanta, Sri Chaitanya, le Seigneur Lui-même, répondit que Son maître spirituel L'ayant trouvé fort ignorant, Lui avait enjoint de chanter les Saints Noms de Sri Krishna. Et chantant ainsi, Il fut envahi par une extase débordante. Dans l'ère où nous vivons, le Kali-yuga, la plupart sont ignorants, inaptes à comprendre la philosophie du Védanta; le moyen qui leur est donc recommandé pour atteindre le but que poursuit l'étude du Védanta est de chanter les Saints Noms, en se gardant de commettre toute offense. Le Védanta est l'apothéose de la sagesse védique, et Krishna en est aussi bien l'auteur que le connaissant. Le plus grand védantiste est le mahatma, qui prend plaisir à chanter les Saints Noms. C'est dans ce chant que l'étude des Védas trouve son apogée. (B.G. 2.46)

Pour qui chante le Saint Nom, aucun autre yajña n'est nécessaire [Sri Chaitanya dit à Sanatana Goswami:] " Celui qui délaisse tous ses devoirs matériels et prend pleinement refuge aux pieds pareils-au-lotus de Mukunda, le protecteur de tous, n'a plus aucune dette envers les dévas, les grands sages, les êtres vivants ordinaires, les parents, les amis, l'humanité ou même les ancêtres. "

Il est dit :

adhyapanam brahma-yajñah pitr-yajñas tu tarpanam
homo daivo balir bhauto nr-yajño 'tithi-pujanam

" Par les oblations de beurre clarifié, on satisfait les dévas. Par l'étude des Védas, qui est l'accomplissement du brahma-yajña, on obtient la satisfaction des grands sages. Par les libations d'eau aux ancêtres, on accomplit le pitri-yajña. En payant tribut, on accomplit le bhuta-yajña. En recevant des invités comme il se doit, on accomplit le nri-yajña. " Il existe cinq sortes de yajñas pour cinq sortes de dettes - dette envers les dévas, les grands sages, les ancêtres, les êtres vivants et le commun des mortels. Cinq sortes de yajñas doivent donc être observés, mais pour qui pratique le sankirtana-yajña (le chant du mantra Hare Krishna), aucun autre yajña n'est nécessaire. Dans le Srimad-Bhagavatam, Narada Muni parla de l'accomplissement systématique du bhagavata-dharma en se référant aux précédents exposés faits par les 0 neuf Yogendras devant Maharaja Nimi. Le sage Karabhajana Rishi expliqua quels étaient les quatre avatars correspondant aux quatre yugas, et pour finir, dans ce verset (141), il expliqua la position du pur dévot de Krishna et comment il est affranchi de toute dette. (C.C. Madhya 22.141)


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