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Jeudi le 18 novembre, 2010.
La vie d'Ajamila.

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Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire de "La vie d'Ajamila." Ces textes sont puisés dans le sixième chant du Srimad-Bhagavatam. en cliquant ici.

RÉSUMÉ DU CHAPITRE

Tout le texte du Srimad-Bhagavatam gravite autour de dix sujets, parmi lesquels la création primordiale, la création secondaire et les différents systèmes planétaires. Sukadeva Gosvami, le narrateur du Srimad-Bhagavatam, a déjà décrit ces trois sujets particuliers, respectivement dans le troisième, le quatrième et le cinquième Chants. Maintenant, dans ce sixième Chant, qui comprend dix-neuf chapitres, il va parler de la protection accordée par le Seigneur à Ses dévots (posana).

Le premier chapitre relate l'histoire d'Ajamila: considéré comme un grand pécheur, celui-ci obtint néanmoins la libération lorsque quatre messagers de Visnu vinrent l'arracher aux mains des serviteurs de Yamaraja. On y trouve la description complète de la façon dont il fut libéré, après avoir été délivré des conséquences de sa vie pécheresse. Les actes répréhensibles sont sources de souffrance aussi bien dans cette vie que dans la suivante. La cause d'une existence douloureuse n'est autre que le péché: nous devrions en être bien conscient. Celui qui suit la voie de l'action intéressée est assuré de commettre des fautes, si bien que différentes formes d'expiation lui sont recommandées dans le cadre du karma-kanda. Cependant, ces modes d'expiation ne sauraient l'affranchir de l'ignorance, qui est à la racine du péché; il en résulte qu'il est enclin à pécher même après avoir expié ses fautes, ce qui ne favorise guère la purification. Sur la voie de la connaissance spéculative, l'être s'affranchit du péché en comprenant la véritable nature des choses. Par suite, l'acquisition de ce savoir est également considéré comme une méthode d'expiation. Quant à celui qui se livre à l'action intéressée, il peut s'affranchir des suites de ses fautes au moyen de l'austérité, de la pénitence, de la continence, de la maîtrise de son mental et de ses sens, de la véracité et de la pratique de l'astanga-yoga. L'acquisition du savoir peut, elle aussi, neutraliser les suites du péché. Néanmoins, aucune de ces méthodes ne peut nous affranchir de la tendance à commettre de nouvelles fautes.

Le bhakti-yoga, lui, permet d'échapper complètement à cette tendance à mener une vie pécheresse; les autres méthodes ne sont guère efficaces. C'est pourquoi les Ecritures védiques concluent que le service de dévotion est plus important que les méthodes relevant du karma-kanda et du jnana-kanda. Seule la voie du service de dévotion se révèle bénéfique pour tous. L'action intéressée et la connaissance spéculative ne peuvent, à elles seules, libérer qui que ce soit; en revanche, le service de dévotion, indépendamment du karma et du jnana, possède une telle puissance que l'être humain ayant fixé son mental aux pieds pareils-au-lotus de Krsna est assuré de ne pas rencontrer les Yamadutas, les agents de Yamaraja, même en rêve.

Afin de prouver la puissance du service de dévotion, Sukadeva Gosvami raconta l'histoire d'Ajamila. Ce dernier habitait Kanyakubja (actuellement Kanauj). Ses parents lui avaient fait étudier les Vedas et observer les principes régulateurs de telle sorte qu'il devienne un parfait brahmana. Cependant, à cause de son passé, il advint que ce jeune brahmana fut attiré par les charmes d'une prostituée, au contact de laquelle il sombra dans la déchéance et abandonna toute règle de vie. Cette femme de mauvaise vie lui donna dix fils, dont le dernier fut appelé Narayana. Au moment de mourir, alors que les messagers de Yamaraja venaient s'emparer de lui, en proie à la crainte, il prononça à haute voix le Nom de Narayana, car il était très attaché à son plus jeune fils. Ce faisant, il se rappela le Narayana originel, Sri Visnu. Bien qu'il n'eût pas chanté le Saint Nom de façon complètement pure, le résultat ne s'en fit pas moins sentir; dés qu'il eut prononcé le Saint Nom de Narayana, les messagers de Visnu apparurent sur les lieux. Une discussion s'ensuivit entre eux et les serviteurs de Yamaraja, et en écoutant leurs propos, Ajamila fut libéré. Il put alors comprendre les effets néfastes de l'action intéressée, de même que la nature sublime du service de dévotion.

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 6.1)

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