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Lundi le 11 juillet, 2011.
Diverses voies d'adoration.

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Il existe pour ceux qui souhaitent diverses perfections, diverses voies d'adoration. L'âme conditionnée vivant au sein de l'univers de matière ne peut certes pas posséder tous les atouts matériels susceptibles de lui apporter quelque plaisir, mais elle pourra toutefois passablement maîtriser certains avantages en vouant un culte à un deva particulier, tel que le révèle ce verset. Ravana, par exemple, fut doté d'une très grande puissance par l'adoration de Siva; pour le satisfaire, il lui faisait offrande des têtes qu'il faisait tomber. La grâce de Siva le combla d'une puissance telle que tous les devas le fuyaient, jusqu'au jour où il défia Sri Rama, le Seigneur Souverain, ce qui lui fut fatal. En d'autres termes, les grossiers matérialistes, ceux qui recherchent un ou plusieurs objets de plaisir matériel possèdent une intelligence d'ordre inférieur. Ce que confirme la Bhagavad-gita (VII.20) lorsqu'elle enseigne que celui qui est privé de tout bon sens, ou dont l'intelligence est dérobée par l'énergie illusoire de Maya, aspire à toutes sortes de plaisirs matériels, et pour cela s'efforce de satisfaire divers devas ou encourage, au nom de la science, le progrès d'une civilisation matérialiste.

Or, le véritable problème que l'on doit s'attacher à résoudre en ce monde matériel, est celui de la maladie, de la vieillesse, de la mort et de la renaissance. Personne, en effet, ne souhaite souffrir de la maladie, ni vieillir, ni mourir et renaître, mais ces problèmes ne sauraient être résolus par la grâce d'aucun deva, non plus que par le soi-disant progrès de la science. La Bhagavad-gita ainsi que le Srimad-Bhagavatam accusent ces hommes de moindre intelligence d'être privés de tout bon sens. Sukadeva Gosvami enseigne que parmi les 8 400 000 espèces vivantes, la forme humaine s'avère rare et précieuse, et que d'entre les hommes, ceux qui prennent conscience des véritables problèmes de ce monde sont rarissimes, mais que les plus rares de tous sont ceux qui savent apprécier la juste valeur du Srimad-Bhagavatam, le recueil des enseignements du Seigneur et de Ses purs dévots. La mort frappe inévitablement tous les hommes, le sot comme le sage, mais le Gosvami qualifie Pariksit Maharaja de manisi, d'homme à l'esprit hautement épanoui car lorsque vint sa dernière heure, il sut délaisser tout plaisir matériel et s'abandonner totalement aux pieds pareils-au-lotus du Seigneur en écoutant Ses enseignements de la juste source, de Sukadeva Gosvami. Tout effort visant à obtenir quelque plaisir matériel est donc condamnable. Ces espoirs de faux bonheur, voilà bien la drogue d'une société décadente. L'homme d'intelligence s'en détourne et recherche plutôt l'immortalité que confère le retour à Dieu, en sa demeure originelle.

Srimad-Bhagavatam, Chant 2, chap 3, verset 2-7.

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