Cliquez ici pour aller à la page principale.

Une "Nouvelle" est présentée ici chaque jour. Vous pouvez la recevoir quotidiennement dans votre courriel en cliquant ici.


Mercredi le 15 août, 2012.
Pour la satisfaction du Seigneur.

Le japa, comment faire?

LE MAHA MANTRA
Le chemin vers le véritable bonheur dont nous languissons sans cesse.

Le Saint Nom doit être chanté pour la satisfaction du Seigneur Suprême, et non pour en retirer quelque plaisir personnel ou dans un but professionnel. Toute personne en qui prévaut cette mentalité pure, fût-elle issue d'une basse famille - d'une famille de mangeurs de chien par exemple -, devient si glorieuse que non seulement elle se purifie elle-même, mais elle devient en plus tout à fait apte à libérer autrui. Un tel être a qualité pour discourir sur l'importance du Nom divin, ainsi que le fit Thakura Haridasa. Bien qu'apparemment issu d'une famille musulmane, parce qu'il chantait le Saint Nom sans commetttre d'offenses, Sri Chaitanya l'habilita à devenir l'acarya, ou l'autorité souveraine, pour la propagation du Nom. Le fait qu'il avait vu le jour dans une famille n'observant pas les règles et principes védiques n'avait aucune importance. Chaitanya Mahaprabhu et Advaita Prabhu virent en lui une figure d'autorité du simple fait qu'il chantait le Saint Nom sans commettre d'offenses. Les maîtres qu'ils étaient reconnurent sans hésiter qu'il s'était déjà livré à toutes sortes d'austérités, qu'il avait étudié les Vedas et accompli tous les sacrifices. Il s'agit là d'une conclusion qui s'impose d'elle-même. Cependant, il existe une classe de brahmanes par hérédité, appelés smarta-brahmanas, qui pensent que même si l'on tient pour purifiées les personnes qui chantent ou récitent le Saint Nom, celles-ci n'en doivent pas moins se plier aux rites védiques ou attendre de renaître dans leur vie future au sein de familles de brahmanes pour être à même d'accomplir les cérémonies védiques. Mais en vérité, il n'en est rien. De tels hommes n'ont pas à attendre leur vie suivante pour devenir purifiés; ils le sont d'emblée, et l'on doit admettre qu'ils ont déjà observé tous les rites. Ce sont plutôt ces prétendus brahmanes qui doivent se soumettre à diverses austérités avant de pouvoir atteindre ce niveau de purification. Il est plusieurs autres pratiques védiques dont notre verset ne fait pas mention, et qui ont toutes déjà été accomplies par ceux qui chantent ou récitent les Saints Noms.

Le mot juhuvuh signifie que ces personnes qui chantent les Saints Noms ont déjà accompli toutes sortes de sacrifices; et le mot sasnuh signifie qu'elles se sont déjà rendues dans tous les saints pèlerinages, où elles se sont livrées à différentes activités purificatoires. On les qualifie d'aryas, car elles ont déjà satisfait à tous ces préliminaires, en sorte qu'elles doivent être comptées parmi les Aryens, ou ceux qui en ont développé les qualités. Par Aryens, on désigne les êtres civilisés dont la conduite est réglée selon les rites védiques. Or, un bhakta chantant les Saints Noms représente le meilleur des Aryens. À moins d'étudier les Vedas, nul ne peut devenir un Aryen, mais il est admis d'office que ceux qui pratiquent le chant des Saints Noms ont déjà assimilé tous les Textes védiques. Le mot précis utilisé à cet effet, anucuh, indique que parce qu'ils ont déjà complété toutes ces œuvres préliminaires, ils sont habilités à remplir les fonctions de maître spirituel.

Le mot grnanti utilisé dans ce verset désigne précisément une personne déjà établie dans l'accomplissement parfait de tous les rites. Si, par exemple, un juge préside la cour suprême et se trouve appelé à juger différentes affaires, cela signifie qu'il a déjà passé avec succès tous les examens de droit et qu'il vaut infiniment mieux que ceux qui sont en train de faire des études de droit ou qui projettent d'en faire. De la même façon, les personnes qui chantent ou récitent les Saints Noms transcendent le niveau de ceux qui accomplissent les rites védiques ou de ceux qui espèrent être habilités à le faire (ou, en d'autres mots, ceux qui sont issus de familles de brahmanes, mais ne se sont pas encore soumis aux cérémonies purificatoires et espèrent donc étudier les rites védiques afin d'accomplir dans le futur les divers sacrifices prescrits.) Les Vedas stipulent en plusieurs endroits que quiconque chante le Saint Nom s'affranchit aussitôt de l'existence conditionnée et que quiconque entend le Saint Nom du Seigneur, fût-il issu d'une famille de mangeurs de chien, se libère également des rets de la matière. (S.B.3.33.7)

[Krishna dit à Arjuna:] " En vertu de la conscience divine acquise dans sa vie passée, il est tout naturellement porté vers la pratique du yoga, parfois même à son insu. Désireux de connaître le yoga, il transcende déjà tous les rites scripturaires. "


© Copyright. Tous droits réservés.


Recevez la nouvelle quotidiennement dans votre courriel.
ARCHIVES
Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare
Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare