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Jeudi le 16 août.
Il apaisa ses messagers.

RÉSUMÉ DU CHAPITRE 3

Ce chapitre raconte comment les Yamadutas s'en allèrent trouver Yamaraja, qui les entretint alors longuement sur le bhagavata-dharma, les principes religieux du service de dévotion. Ce fut ainsi qu'il apaisa ses messagers, qui avaient été profondément contrariés. Yamaraja leur dit: "Bien que ce fût son fils qu'Ajamila ait appelé, il n'en prononça pas moins le Saint Nom du Seigneur, Narayana; grâce à cette glorification imperceptible du Saint Nom, il obtint aussitôt de rencontrer les messagers de Visnu, lesquels le sauvèrent en vous empêchant de vous emparer de lui. Et c'est très bien ainsi. Quiconque loue le Saint Nom du Seigneur, même s'il commet quelque offense, n'a plus à renaître en ce monde, s'agirait-il d'un pécheur endurci."

Pour avoir prononcé le Saint Nom du Seigneur, Ajamila avait rencontré quatre serviteurs de Visnu. Yamaraja décrit ensuite ces quatre personnages à la beauté unique venus si vite pour le sauver: "Les Visnudutas sont tous des purs dévots du Seigneur, le maître suprême de la création, du maintien et de la destruction de la manifestation cosmique. Ni le roi Indra, ni Varuna, Siva, Brahma, les sept rsis ou moi-même ne pouvons comprendre les activités spirituelles et absolues du Seigneur Souverain, Lui qui Se suffit à Lui-même; Il est hors d'atteinte des sens matériels, et ceux-ci ne peuvent apporter aucune lumière sur Sa Personne. Le Seigneur, maître de l'énergie d'illusion, possède des attributs transcendants qui font le bonheur de tous, et il en est de même pour Ses dévots. Les bhaktas, dont la seule préoccupation est de sauver les âmes déchues de l'univers matériel, naissent en différents endroits de ce monde à seule fin de sauver les âmes conditionnées. Il suffit qu'une personne éprouve un certain intérêt à l'égard de la vie spirituelle pour que les dévots du Seigneur la protègent de bien des façons."

Yamaraja poursuivit en ces termes: "L'essence du sanatana-dharma, de la religion éternelle, est un secret extrêmement confidentiel; nul autre que le Seigneur en personne ne peut le révéler aux hommes. C'est grâce à la miséricorde du Seigneur que la religion spirituelle et absolue peut être comprise par Ses purs dévots, et tout particulièrement par les douze mahajanas —Brahma, Narada Muni, Siva, les Kumaras, Kapila, Manu, Prahlada, Janaka, Bhisma, Bali, Sukadeva Gosvami et moi-même. Les autres érudits, ayant à leur tête Jaimini, sont presque toujours victimes de l'énergie d'illusion, de telle sorte qu'ils se laissent plus ou moins attirer par le langage fleuri des trois Vedas, à savoir le Rg, le Yajur et le Sama, regroupés sous le nom de trayi. Plutôt que de devenir des purs bhaktas, les hommes séduits par le langage fleuri de ces trois Vedas s'intéressent aux rites sacrificiels védiques; ils ne peuvent comprendre à quel point il est glorieux de chanter les Saints Noms du Seigneur. En revanche, ceux qui sont vraiment intelligents optent pour le service de dévotion offert au Seigneur. Lorsqu'ils chantent Son Saint Nom sans commettre d'offenses, ils échappent à ma juridiction. Et s'il leur arrive de commettre accidentellement un péché, le Saint Nom du Seigneur les protège, car c'est vers Lui que se porte leur intérêt véritable. Les quatre armes du Seigneur, et plus particulièrement la masse et le sudarsana-cakra, protègent toujours les bhaktas. Ainsi, celui qui chante, écoute ou se rappelle Son Saint Nom sans duplicité, ou encore qui Le prie ou Lui offre son hommage, devient parfait, tandis que même un érudit risque de connaître l'enfer s'il n'a pas à son actif le moindre service de dévotion."

Une fois que Yamaraja eut ainsi dépeint les gloires du Seigneur et de Ses dévots, Sukadeva Gosvami poursuivit en expliquant la puissance du chant des Saints Noms par contraste avec la futilité des cérémonies sacrificielles védiques et des actes de piété accomplis en vue d'expier ses fautes.

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 6.3)

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