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Section végétarisme

Lundi le 11 novembre, 2013 .
Citation du Srimad-Bhagavatam.

La Bhagavad-gita enseigne qu'à l'instant de la mort, nous serons absorbés dans les pensées que nous aurons cultivées tout au long de notre existence. Ainsi, celui qui n'a nourri d'autre idée que celle d'assurer un bien-être suffisant à sa famille verra nécessairement ses dernières pensées encombrées d'intérêts familiaux. Pour un homme ordinaire, ceci correspond à l'ordre naturel des choses. L'homme du commun ne connaît pas sa destinée; il s'affaire simplement à entretenir sa famille durant toute sa vie, qui ne dure que le temps d'un éclair. Au dernier moment, nul n'est satisfait de la façon dont il a développé la situation économique de sa famille; chacun croit qu'il n'en a pas fait assez. Et du fait de son attachement profond pour les siens, l'homme oublie son premier devoir: maîtriser ses sens et développer sa conscience spirituelle.

Un mourant confie parfois les affaires de la famille à son fils ou à quelque autre proche, en disant: "Je m'en vais. Veille bien sur la famille". Il ne sait où il va, mais même à cet instant critique de la mort, il continue de se préoccuper de la façon dont sa famille sera protégée. Il arrive même parfois qu'un mourant prie son médecin de prolonger sa vie d'au moins quelques années de manière à ce qu'il ait la possibilité de compléter les projets qu'il avait formés en vue d'assurer le bien-être de sa famille. Tels sont les maux matériels dont souffre l'être conditionné. Il oublie tout à fait ce que doit être sa préoccupation véritable, c'est-à-dire devenir conscient de Krsna; par contre, il s'applique toujours avec sérieux à planifier l'avenir de sa famille, et cela, même s'il change constamment de famille.
Srimad-Bhagavatam 3.30.18 (Teneur et portée)