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Mardi le 3 décembre, 2013
jivatas cantrabhyuddharah
sva-grdhrair yama-sadane sarpa-vrscika-damsadyair dasadbhis catma-vaisasam
krntanam cavayavaso
gajadibhyo bhidapanam patanam giri-srngebhyo rodhanam cambu-gartayoh
yas tamisrandha-tamisra
rauravadyas ca yatanah bhunkte naro va nari va mithah sangena nirmitah
L'existence matérielle repose sur la vie sexuelle. En effet, tous les matérialistes, contraints à de rudes tribulations au cours de leur lutte pour l'existence, fondent leur vie sur le plaisir charnel. C'est pourquoi la civilisation védique n'admet les activités sexuelles que d'une manière restreinte; elles ne sont destinées qu'aux couples mariés, seulement dans le cadre de la procréation. Ceux qui, à seule fin de satisfaire leurs sens, ont recours à l'union charnelle de manière illégale et illicite doivent s'attendre, hommes et femmes, à subir un sévère châtiment, que ce soit au cours de cette vie ou après la mort. En cette vie, ils peuvent être frappés par des maladies infectieuses telles que la syphilis et la gonorrhée, et après la mort, ainsi que nous le voyons dans ce passage du Srimad-Bhagavatam, ils sont susceptibles de connaître mille souffrances infernales. Le premier chapitre de la Bhagavad-gita condamne également avec force la vie sexuelle illicite, ajoutant que ceux qui engendrent des enfants par union illicite devront aller en enfer. Et c'est ce que confirme ici le Srimad-Bhagavatam en disant que de tels malfaiteurs sont envoyés aux enfers du nom de Tamisra, Andha-tamisra et Raurava.
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