Radio
 
Nouveautés
 
Don
 
Nouvelles en bref
 
Partager sur Facebook
 
Section végétarisme

Mardi le 10 décembre, 2013
Citation du Srimad-Bhagavatam.

VERSET 26

jivatas cantrabhyuddharah
sva-grdhrair yama-sadane
sarpa-vrscika-damsadyair
dasadbhis catma-vaisasam

TRADUCTION

Ses entrailles lui sont arrachées par les chiens et les vautours de l'enfer tandis qu'il vit encore pour assister à la scène; et des serpents, des scorpions, des moustiques et d'autres créatures le piquent et le tourmentent.

VERSET 27

krntanam cavayavaso
gajadibhyo bhidapanam
patanam giri-srngebhyo
rodhanam cambu-gartayoh

VERSET 31

ekah prapadyate dhvantam
hitvedam sva-kalevaram
kusaletara-patheyo
bhuta-drohena yad bhrtam

TRADUCTION

Seul, il rejoint les régions ténébreuses de l'enfer après avoir quitté son corps présent, et l'argent qu'il a acquis en enviant d'autres êtres est le prix qu'il paie pour quitter ce monde.

TENEUR ET PORTEE

Lorsqu'un homme gagne de l'argent par des voies malhonnêtes et qu'il l'utilise pour subvenir à ses besoins et à ceux de ses proches, nombreux sont les membres de sa famille qui vont en profiter, mais lui seul ira en enfer. Une personne qui jouit de l'existence en gagnant ainsi de l'argent ou en enviant la condition d'autrui, et qui prend plaisir à vivre avec sa famille et ses amis, devra récolter seule le fruit des fautes accumulées au cours de son existence de violence et d'iniquité. Par exemple, si un homme obtient de l'argent en tuant quelqu'un et qu'il l'utilise pour entretenir sa famille, ceux qui bénéficient de ces gains obscurs doivent également assumer une certaine part de responsabilité, et pour cela aller en enfer; mais le chef de famille sera tout particulièrement châtié. Le résultat de la jouissance matérielle est qu'on emporte avec soi la conséquence du péché, mais non l'argent. L'argent qu'on a pu gagner reste en ce monde, et l'on ne garde avec soi que la suite du péché.

On peut voir même en ce monde que si une personne commet un meurtre pour de l'argent, sa famille ne sera pas pendue, même si la faute se répercute sur elle. Mais l'homme qui s'est rendu coupable d'un meurtre et qui a entretenu sa famille avec l'argent ainsi gagné est, quant à lui, bel et bien pendu pour son son crime. Celui qui a directement fait le mal est naturellement davantage responsable pour la faute commise que ceux qui ont pu en bénéficier de façon indirecte. C'est pourquoi Canakya Pandita, le grand érudit, disait qu'il vaut mieux dépenser ce que l'on possède pour la cause du sat, ou de Dieu, la Personne Suprême, puisqu'on ne peut emmener ses biens avec soi dans l'autre monde. Ils restent ici-bas et sont à jamais perdus pour nous. Ou bien nous nous séparons de l'argent, ou bien c'est l'argent qui se sépare de nous, mais d'une manière ou d'une autre nous ne pourrons le garder. Dès lors, le meilleur usage que nous puissions en faire, tant qu'il se trouve en notre possession, sera de le dépenser en vue d'acquérir la conscience de Krsna.
Srimad-Bhagavatam 3.31 (Teneur et portée)