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Section végétarisme

Mardi le 17 décembre, 2013
Citation du Srimad-Bhagavatam.

VERSET 32

daivenasaditam tasya
samalam niraye puman
bhunkte kutumba-posasya
hrta-vitta ivaturah

TRADUCTION

Ainsi, suivant le dessein du Seigneur Souverain, celui qui n'a fait qu'entretenir ses proches se voit plongé dans une condition infernale afin de souffrir pour ses actes coupables, comme un homme qui a perdu sa fortune.

TENEUR ET PORTEE

Ce verset compare la souffrance du pécheur à celle d'un homme ayant perdu sa fortune. La forme humaine n'est obtenue par l'âme conditionnée qu'après de très nombreuses existences, ce qui en fait un atout précieux. Si, plutôt que de l'utiliser pour obtenir la libération, l'être n'en fait usage que pour entretenir sa prétendue famille, et se livre à cette fin à des actes insensés et contraires à toute voie autorisée, il devient alors comme un homme qui aurait perdu sa fortune et qui s'en affligerait. Une fois l'argent perdu, il ne sert plus à rien de se lamenter, mais tant qu'on l'a encore en sa possession, il faut l'utiliser convenablement et en retirer ainsi un profit éternel. On peut ici soulever l'argument suivant: lorsqu'un homme laisse ici-bas l'argent qu'il a acquis en commettant diverses fautes, il se décharge également de ses activités coupables. Mais notre verset indique précisément que suivant des dispositions prises à un niveau supérieur (daivenasaditam), l'homme emporte avec lui les effets de ses fautes, bien qu'il laisse derrière lui l'argent qu'il a acquis malhonnêtement. Si, par exemple, un homme vole de l'argent, qu'on l'arrête et qu'il accepte de rendre l'argent qu'il a pris, il n'échappera pas pour autant au châtiment qui lui est dû. Selon la loi de l'Etat, même s'il rend l'argent, il doit être puni. Pareillement, même si l'homme en mourant abandonne l'argent qu'il a acquis par des voies malhonnêtes, il emporte néanmoins avec lui l'effet de ses fautes, suivant une justice supérieure, et il doit donc connaître une existence infernale.
Srimad-Bhagavatam 3.32 (Teneur et portée)