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Mardi le 24 décembre, 2013
adhastan nara-lokasya
yavatir yatanadayah kramasah samanukramya punar atravrajec chucih
De même qu'un détenu est relâché après avoir purgé sa peine de prison, l'homme qui n'a su accomplir que des actes impies et malfaisants doit affronter des conditions de vie infernales à travers différentes existences, tantôt parmi les chats, tantôt parmi les chiens, les porcs, ou d'autres espèces animales inférieures, après quoi il retrouve une forme humaine par le processus graduel de l'évolution. La Bhagavad-gita enseigne que même si une personne qui pratique le yoga n'atteint pas la perfection et choit de sa position pour quelque raison, elle est au moins assurée de renaître parmi les hommes. Il est même dit qu'une telle personne, ayant chu de la voie du yoga, obtient de renaître dans une famille très aisée ou très vertueuse. Par "famille aisée", il faut entendre une famille de riches marchands, car de façon générale, ceux qui se livrent au commerce et aux affaires deviennent prospères. Ainsi, celui qui emprunte la voie de la réalisation spirituelle, laquelle consiste à retrouver le lien qui l'unit à la Vérité Suprême et Absolue, mais qui n'atteint pas le but, celui-là, donc, obtient de renaître dans une famille riche, ou dans une famille de brahmanas vertueux; dans les deux cas, il est assuré de renaître au sein de la société humaine dans sa vie future. Nous pouvons en conclure que quiconque se refuse à connaître une existence infernale dans le royaume de Tamisra ou d'Andha-tamisra, doit adopter la voie de la Conscience de Krsna, laquelle représente le plus parfait des yogas. En effet, même si l'on ne parvient pas à parfaire sa conscience de Krsna dans cette vie, on est au moins assuré de renaître parmi les hommes; jamais on ne sera placé dans des conditions de vie infernales. La Conscience de Krsna représente l'existence la plus pure, et elle évite à tous de glisser vers l'enfer et de naître dans une famille de chiens ou de porcs.
Ainsi s'achèvent les enseignements de Bhaktivedanta sur le trentième chapitre du troisième Chant du Srimad-Bhagavatam, intitulé: "Sri Kapila décrit les actes intéressés à caractère néfaste". |