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Dans le monde spirituel, marcher, c'est danser; parler, c'est chanter! Voilà la Conscience de Krishna: chanter, danser et festoyer.

Shrila Prabhupada disait que l'on ne devait jamais accepter plus de nourriture que le nécessaire au maintien du corps et de l'âme ensemble. Bien sûr, ce qui peut être nécessaire à quelqu'un peut différencier des besoins d'un autre. Mais le principe est le même: que selon notre avancement spirituel, à mesure que s'éveille notre conscience de Krishna, l'environnement matériel nous affecte de moins en moins. Ainsi, malgré divers contretemps, le dévot du Seigneur continue d'agir parfaitement. Il ne dépend ainsi d'aucune circonstance extérieure matérielle. Qu'en résulte-t-il? Il trouve le bonheur même en ce corps, appelé aussi cité aux neuf portes.

Le matérialiste, malgré de vains efforts et plans complexes destinés à gratifier cette même cité, ne trouve jamais le bonheur. Il ne connaît que l'angoisse. Mais le bhakta, situé au niveau spirituel, est constamment heureux en ce corps matériel.

La Conscience de Krishna n'existe pas seulement en vue d'une vie future bien qu'elle vise avant tout à nous ramener en notre demeure originelle dans le Royaume de Dieu. Elle commence ici et maintenant une vie meilleure au présent. La Conscience de Krishna signifie connaître le bonheur même en ce corps. En fait, Rupa Goswami affirme que celui qui s'engage entier dans le service d'amour et de dévotion offert à Krisnna atteint la libération même en ce corps. Ainsi, n'avons-nous point à attendre une vie future; ce n'est pas un mirage. La Consclence de Krishna sinifie une vie remplie de félicité, maintenant. Pourquoi? Parce que l'on se situe bientôt au niveau spirituel et que l'on s'engage en des activités joyeuses qui apportent à l'âme pleine satisfaction, alors que l'acte matériel, lui, ne satisfait jamais. L'être travaille nuit et jour à l'usine pour obtenir un peu de plaisir, mais la satisfaction n'apparait jamais. Le travail raporterait-il $300 par jour comme celui des mineurs de charbon, il ne satisfait jamais. D'ailleurs, qui donc s'empresse de chanter les gloires du travail dans les mines de charbon? Tout au plus affirme-t-on recevoir le salaire mérité; mais aucune satisfaction!

Mais la vie spirituelle porte en elle-même sa récompemse. Nous ne connaissons pas de salaire élevé, mais le dévot est satisfait par la nature même du service de dévotion. Spirituel et absolu, ce n'est ni un travail ni une cause de travail. Shrila Prabhupada disait que la Conscience de Krishna signifiait chanter, danser et festoyer. Quelqu'un ajouta un jour: "Et un peu de travail" mais Prabhupada reprit aussitôt: "Non, pas de travail. Dans la Conscience de Krishna, le travail n'existe pas."

Dans le monde spirituel, marcher, c'est danser; parler, c'est chanter! Voilà la Conscience de Krishna: chanter, danser et festoyer. Pas de travail, le dévot ne travaille jamais et n'est jamais cause de travail. Il s'engage simplement entier dans le service d'amour absolu offert au Seigneur. Il se situe ainsi au niveau spirituel où le travail n'existe pas et n'entraîne donc aucune réaction. C'est un sentiment d'amour pur.
Hare Krishna.