Cela fait six mois que George Harrison est décédé en Californie du Sud après une longue lutte contre le cancer, mais il demeure encore à ce jour beaucoup d'inconnues au sujet de ses dernières heures. Selon des sources proches de George Harrison, les articles de presse affirmant que les Hare Krishna étaient présents à son lit de mort, que ses cendres ont été répandues dans le Gange, en Inde, et qu'il a légué 30 millions de dollars aux Hare Krishna, sont tous faux.

Des proches de George Harrison ont aussi soulevé des questions concernant le comportement du Dr Gil Lederman du Staten Island University Hospital, qui suivit l'ex-Beatle pendant la phase terminale de sa maladie. Après le décès de George Harrison, le Dr. Lederman donna un certain nombre d'interviews à la télévision, faisant des commentaires sur les croyances religieuses de George Harrison, sur ses valeurs personnelles et sur la souffrance qu'il endura durant ses derniers jours.

Gavin de Becker, un ami de la famille, a déclaré que "George, en réalité, a très peu parlé avec le Dr. Lederman. C'est celui-ci qui a mis sur pied une série d'interviews avec la presse afin de profiter de George de la manière la plus honteuse qui soit." Le Dr. Lederman n'a pas tenu à s'exprimer à ce sujet, mais un porte-parole du Département de la Santé de l'Etat de New York a souligné que les déclarations du Dr. Lederman à la presse étaient totalement déplacées.

Gavin de Becker lui-même a fait l'objet d'une enquête suite à l'accusation d'un procureur du district de Los Angeles visant son agence, qu'il accusait d'avoir falsifié le lieu de la mort de George Harrison sur son acte de décès. L'enquête a finalement conclu qu'il n'y avait pas eu de fraude.

"Ils ne savent pas encore à quel endroit George est décédé, et ils ne le sauront jamais", dit Gavin de Becker. "Ce qui prouve qu'un personnage même très célèbre peut préserver sa vie privée et mourir en paix."

Cette question a été posée à Paul Mc Cartney par Evelyn McDonnell du Miami Herald.

J'ai été très touché par ton histoire, comment tu as tenu, pour la première fois, la main de George dans tes mains, la dernière fois que tu l'as vu en vie?

Paul: C'était vraiment magnifique, très touchant. Ce ne fut qu'après que je réalisai - car on fait ce genre de choses instinctivement - ce ne fut que quand je suis parti que je pensai: "Pourquoi je me sens si bien?" Même si les circonstances étaient tragiques, nous avons vraiment partagé là un instant ensemble, nous tenant les mains pour la première fois de notre vie. Ce n'est pas le genre de chose qu'on fait à 18 ans et qu'on est à Liverpool.