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Vendredi le 6 septembre, 2002

La grande course.

Les maîtres de la sagesse védique nomment le monde matériel, martyaloka, le monde de la mort. En Occident, St-Augustin écrivait même: "Notre vie n'est rien d'autre qu'une course vers la mort."

Même si l'un de nous arrive à survivre une centaine d'années, il ne peut jamais éviter la destinée commune qui, comme le dit le proverbe populaire est; "aussi certaine que la mort et les impôts."

Et que se passera-t-il pour nous au moment de la mort? Nous devrons tout abandonner - foyer, famille, santé, fortune, compte en banque, or, armes, stocks de nourriture déshydratée, lits d'eau, tout ce à quoi nous pourrions être attachés.

Le Seigneur Suprême ne dit-Il pas dans la Bhagavad-gita, mrtyuh sarvaharas caham: "Je suis la mort qui tout dévore!" Tout ce qui est, doit retourner à Lui, y compris notre propre corps. Malheureusement, les hommes dans leur masse préfèrent éviter cette simple évidence.

Il y a plusieurs milliers d'années en Inde, un grand saint interrogea le roi qui régnait alors: "Quelle est la chose la plus stupéfiante en ce monde?" lui demanda-t-il. Et le roi de répondre: "Ce qui est stupéfiant en ce monde, est qu'à chaque instant des centaines et des milliers d'entités vivantes rencontrent l'inévitable mort, mais que se pensant immortel, aucun de nous ne s'y préprare." Au lieu de cela, chacun tente de devenir expert quant à vivre plus longtemps, élabore des plans et s'organise afin de s'établir éternellement sur cette planète.

Mais n'oublions pas une chose; même si le monde devient un jardin paisible et que l'homme puisse y disposer de tout l'or qu'il désire et puisse vivre dans une harmonie et un bonheur parfaits, la mort représentera toujours pour lui un danger de chaque instant, puisque en fin de compte, nul n'est supposé, de par les lois de la nature, survivre indéfiniment.

C'est la raison pour laquelle le Seigneur Suprême nous enseigne dans la Bhagavad-gita, janma-mrtyu jara-vyadhi-dukha dasanudarsanam: que son environnement soit agréable ou déplaisant, l'être intelligent se doit de réaliser qu'il ne peut échapper aux douleurs de l'atmosphère matérielle, telles la vieillesse, la maladie et la mort. Par conséquent, le véritable adepte de la survie devra se poser cet important problème: comment triompher de la mort?

À première vue, cela paraît impossible. La mort semble invincible. Mais elle ne l'est pas. On peut la vaincre, non pas avec des armes automatiques, des lingots d'or, de la nourriture déshydratée, des véhicules à 4 roues motrices ou des stations de radio communautaire, mais en connaissant la science de la spiritualité.

En ce sens, le meilleur manuel de survie au monde est sans aucun doute la Bhagavad-gita et est en ligne à cette adresse. http://www.vedaveda.com/gita/krsna.html Après tout, si l'on investit autant d'argent, de temps et d'énergie afin d'affronter une guerre nucléaire ou un désastre financier susceptible de se produire, pourquoi ne pas consacrer sa vie à prévoir la tragédie qui ne manquera pas de nous frapper un jour ou l'autre. Pour cette raison, la Bhagavad-gita demeure un ouvrage essentiel.

Le premier enseignement est de comprendre la véritable nature du soi. Sans cette connaissance fondamentale, une panique insurmontable nous saisiera à l'instant crucial. Le soi est différent du corps physique: telle est la clef, l'idée primordiale à ne jamais oublier. Lorsque l'enveloppe charnelle temporaire disparaît, le soi immuable demeure. Armé de ce savoir, vous êtes prêts à passer l'ultime épreuve qu'est la mort.

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