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Mercredi le 5 septembre 2001

Ma mère a le cancer du poumon.

Ma mère âgée de soixante dix neuf ans a appris la semaine dernière qu'elle est atteinte d'un cancer à un poumon. Elle fut très troublée d'apprendre cette nouvelle. Devant ses enfants elle essaie de faire croire que ceci ne l'affecte pas et en même temps elle nous dit qu'elle veut voyager à travers la province pour oublier cette mauvaise situation. Nous pouvons constater qu'elle a peur et n'est pas prête à se séparer de tous ses enfants et de tout ce qu'elle possède.

Bien entendu, à cette âge la mort est présente et ce n'est qu'une question de quelques années, quelques mois, quelques semaines, quelques jours, quelques minutes voir quelques secondes avant qu'elle vienne nous chercher. Elle est inévitable pour chacun d'entre nous.

Personne ne souhaite mourir et nous avons tous l'impression que ceci ne nous arrivera pas. Nous vivons de telle manière que nous pensons que nous ne mourrons jamais. Ceci est bien surprenant! Nous savons par expérience que tous meurent mais nous pensons quelque part que notre tour ne viendra jamais, que nous serons épargné. En fait, ceci est vrai nous ne mourrerons jamais. Bon, vous allez me dire, que je radote n'est ce pas? Oui, vous avez bien lu, nous ne mourons jamais. En effet, nous sommes éternels. La vraie entitée est éternelle. Ce qui fait bouger le corps est belle et bien éternelle. Nous savons que le corps meurt et en même temps nous pensons que nous ne quitterons pas ce monde. Cette impression d'éternité est bien réelle et nous la possédons vraiment. Nous ne nous trompons pas en pensant ainsi. Le possesseur du corps ne meurt jamais, mais nous changeons de corps et c'est ce que nous croyons être la mort. Le changement de corps n'est pas la mort mais la suite du processus du cycle des morts et renaissances.

Lorsque ma mère quittera son corps, je ne pleureurai pas celui-ci mais je pleurerai la personne qui m'a laissé, c'est à dire la personne habitant ce corps et que j'ai toujours pensé être ma réelle mère, car j'en aurai une autre dans ma prochaine vie.

La mort est inévitable pour qui naît et la naissance est aussi inévitable pour qui meurt. Il faut donc se préparer à mourir car un jour notre tour viendra. Il ne faut pas trop attendre car nous ne savons pas lorsqu'elle nous prendra.

P.S. Avec le temps, un cancer du poumon ou des bronches peut se développer sur les tissus irrités en permanence, surtout par les goudrons de la fumée du tabac. Au début du siècle, quelque 30 personnes mouraient chaque année en Suisse d’un cancer du poumon. Avec la diffusion toujours plus grande de la cigarette, le nombre de ces cancers a augmenté en flèche, mais avec un certain décalage dans le temps. Ainsi, en 1950, on comptait 661 cas mortels, en 1965 déjà 1302 et en 1980, 2372. Depuis lors, le nombre de personnes qui meurent de ce cancer est passé à près de 2800 chaque année; un tiers d’entre elles n’ont pas encore 65 ans. Chaque année, le cancer du poumon tue quatre fois plus que le trafic routier et il provoque entre 45 et 64 ans la mort d’un homme sur huit.

Par: Aprakrita Dasa


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