Cliquez ici pour aller à la page principale.

Une "Nouvelle" est présentée ici chaque jour. Vous pouvez la recevoir quotidiennement dans votre courriel en cliquant ici.


Mercredi le 26 décembre, 2007
Prahlada, le meilleur des bhaktas.

Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire d'Hiranyakasipu le roi des asuras ou démons puisée dans le septième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire à cette adresse:
http://www.vedaveda.com/les_vedas/srimad/entre/krsna.html

VERSET 7

yadi dasyasi me kaman
varams tvam varadarsabha
kamanam hrdy asamroham
bhavatas tu vrne varam

TRADUCTION

O Seigneur, Toi le meilleur de tous ceux qui octroient des bénédictions, si Tu veux vraiment m'accorder une faveur, fais que mon coeur ne soit pas souillé par des désirs matériels; telle est ma prière.

TENEUR ET PORTEE

Sri Caitanya Mahaprabhu nous a enseigné comment demander des bénédictions au Seigneur:

na dhanam na janam na sundarim
kavitam va jagad-isa kamaye
mama janmani janmanisvare
bhavatad bhaktir ahaituki tvayi

"O Seigneur, je ne désire pas de Toi des richesses, ni de nombreux disciples, ni une jolie femme, car ce sont là autant de désirs matériels. Mais si je dois Te demander une grâce, que ce soit de ne jamais être privé de Ton service de dévotion transcendantal quelles que soient les circonstances et quelle que soit la forme sous laquelle je renaîtrai." Les bhaktas sont toujours sur le plan positif, contrastant en ceci avec les mayavadis, qui cherchent à tout rendre impersonnel ou néant. Nul ne peut rester dans un état de vacuité (sunyavadi); on doit posséder quelque chose. En conséquence, le bhakta, animé d'une mentalité positive, désire posséder quelque chose, et Prahlada Maharaja décrit fort bien ce à quoi le bhakta aspire lorsqu'il dit: "Si je dois accepter une bénédiction de Toi, je prie pour que mon coeur n'éprouve aucun désir matériel. Le désir de servir Dieu, la Personne Suprême, n'a rien de matériel.

VERSET 8

indriyani manah prana
atma dharmo dhrtir matih
hrih sris tejah smrtih satyam
yasya nasyanti janmana

TRADUCTION

O Seigneur, les désirs concupiscents qui existent dès la naissance anéantissent en l'être les fonctions des sens et du mental, la vie, le corps, la religion, la patience, l'intelligence, la réserve, la richesse, la force, la mémoire et la probité.

TENEUR ET PORTEE

Le Srimad-Bhagavatam enseigne: kamam hrd-rogam. Le matérialisme consiste à être accablé par une maladie terrible, la concupiscence. La libération, elle, consiste à s'affranchir de ces désirs, car c'est uniquement à cause d'eux que nous devons naître et mourir de façon répétée. Tant que nos désirs matériels demeurent insatisfaits, nous devons renaître encore et encore pour obtenir satisfaction. Du fait de nos désirs matériels, nous nous livrons à diverses formes d'activités et nous recevons différents types de corps avec lesquels nous nous efforçons d'assouvir des désirs insatiables. Le seul et unique remède consiste à adopter la pratique du service de dévotion, lequel commence lorsque nous sommes affranchis de tout désir matériel. Anyabhilasita-sunyam; les mots anya-abhilasita signifient "désir matériel", et sunyam ''dénué de". Ainsi que l'explique Sri Caitanya Mahaprabhu, l'âme spirituelle a des désirs et des activités spirituels. Mama janmani janmanisvare bhavatad bhaktir ahaituki tvayi. La dévotion sans partage au service du Seigneur représente le seul désir spirituel. Toutefois, pour satisfaire ce désir-là, il faut être libre de tout désir matériel. L'absence de désir consiste à être dénué de tout désir matériel. C'est ce qu'explique Srila Rupa Gosvami par les mots anyabhilasita-sunyam. Dès que l'on a des désirs matériels, on perd son identité spirituelle. Alors, tout ce qui forme notre existence, y compris nos sens, notre corps, notre religion, notre patience et notre intelligence, se trouve écarté de notre conscience de Krsna originelle. Dès que nous avons des désirs matériels, nous ne pouvons plus utiliser comme il convient nos sens, notre intelligence, notre mental, etc., pour la satisfaction de Dieu, la Personne Suprême. Les philosophes mayavadis aspirent à devenir impersonnels, à être dépourvus de sens et de mental, mais c'est là chose impossible. L'être vivant doit être "vivant", sans cesse animé de désirs, d'ambitions... Cependant, ces désirs, ces ambitions, doivent être purifiés afin de devenir spirituels, libres de toute souillure matérielle. Ces tendances existent en chaque être, parce que, justement, il s'agit d'êtres vivants. Toutefois, lorsque nous sommes souillés par la matière, nous devenons la proie des souffrances matérielles (janma-mrtyu-jara-vyadhi). Si nous désirons mettre un terme à la répétition de la naissance et de la mort, nous devons adopter le service de dévotion offert au Seigneur.

sarvopadhi-vinirmuktam
tat-paratvena nirmalam
hrsikena hrsikesa-
sevanam bhaktir ucyate

La bhakti, le service de dévotion, consiste à utiliser tous ses sens au service du Seigneur, Dieu, la Personne Suprême, le maître de tous les sens. Lorsque l'âme spirituelle sert le Suprême, deux effets secondaires en découlent: elle s'affranchit de toute désignation matérielle, et ses sens se purifient par le simple fait d'être employés au service du Seigneur.

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 7.10)

© Copyright. Tous droits réservés.


Recevez la nouvelle quotidiennement dans votre courriel.
ARCHIVES
Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare
Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare