Une "Nouvelle" est présentée ici chaque jour. Vous pouvez la recevoir quotidiennement dans votre courriel en cliquant ici. Lundi le 22 décembre, 2008.
Dialogue avec Maharaja Rahugana. Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire du roi Bharata puisée dans le cinquième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire
en cliquant ici.
brahmana uvaca
tvayoditam vyaktam avipralabdham bhartuh sa me syad yadi vira bharah gantur yadi syad adhigamyam adhva piveti rasau na vidam pravadah
Cher roi et héros, tout ce que tu as dit en te moquant de moi est bien vrai. En réalité, tes paroles ne sont pas simplement des reproches: c'est en effet le corps qui porte la charge, et celle-ci n'est pas mienne car je suis l'âme spirituelle. Tes propos ne sont donc pas contradictoires puisque je suis distinct de mon corps; ce n'est pas moi qui porte le palanquin, mais ce corps. Ainsi que tu l'as mentionné, il est certain que je n'ai pas peiné à porter le palanquin, car je suis détaché de mon corps. Tu m'as en outre accusé de faiblesse et d'inefficacité, et ces paroles conviennent tout à fait à une personne ignorant que le corps et l'âme forment deux entités distinctes. Le corps peut être gras ou maigre, mais aucun homme de savoir ne parlerait de l'âme spirituelle en ces termes. Mais comme, en tant qu'âme, je ne suis ni gras ni maigre, tu as aussi raison de dire que je ne suis pas très robuste. En outre, si l'objet de ce voyage et la route qui y conduit étaient miens, je connaîtrais certes bien des difficultés; mais comme ils n'ont trait qu'à mon corps et non à moi-même, je n'en éprouve aucune.
La Bhagavad-gita enseigne qu'un être humain doué d'un haut savoir spirituel ne se trouve aucunement affecté par les joies et les peines qui touchent le corps matériel. Ce dernier est entièrement distinct de l'âme spirituelle; en conséquence, ses joies et ses peines ne sont que superficielles. La pratique de l'austérité et de l'ascèse doit permettre de comprendre la distinction qui existe entre le corps et l'âme, ainsi que la façon dont cette dernière peut transcender les joies et les peines corporelles. Jada Bharata avait véritablement atteint le niveau de la réalisation spirituelle. Il était complètement au-delà de la conception corporelle de l'existence. Il adopta donc immédiatement ce point de vue et persuada le roi que toutes les critiques que celui-ci avait formulées à l'égard de son corps ne s'appliquaient aucunement à lui en tant qu'âme spirituelle. À continuer la semaine prochaine. © Copyright. Tous droits réservés.
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