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Vendredi le 4 octobre, 2002

Paparazzi à ami de Krishna.

S’il avait écouté ses parents, il aurait du conduire des trains ou élever des vaches, rien ne laissait supposer qu'il deviendrait le « paparazzi du rock ».

En 1972, Philippe Auliac à 15 ans, se met en tête de collectionner tout ce qui a un lien avec sa nouvelle passion qui ne le lâchera jamais même aujourd’hui âgé de 44 ans. "C’est ainsi que j’ai commencé à punaiser des posters sur les murs de ma chambre et à acheter le maximum de disques", se souvient-il, nostalgique.


Avoir des idoles et devenir fan ne lui suffit pas, il veut aller plus loin en se rapprochant de ses rocks stars. Les photographier de près devient alors une évidence.

En 1976, Christine, une attachée de presse l’informe qu’il va remplacer un photographe absent. C’est la chance de sa vie.

Les premières photos officielles de Bowie par Philippe Auliac sont prises à Victoria Station où le public londonien attendait le retour du Thin White Duke. "J’étais tellement terrorisé que la première photo de Bowie dans sa Mercédès était complétement surexposée!" Mais l’ensemble de ses travaux a conquis ses mandataires qui poussent le jeune professionnel de 19 ans à continuer sur ses rails. Et, tout s’enchaîne presque normalement: tournées, studios d’enregistrement, répétitions, Philippe Aulliac est partout.

En pistant toutes les rock stars de passage en France: d'hôtel en gare, de limousine en aéroport, de plateau télé en restaurant, Philippe Auliac devient ainsi le premier paparazzi du rock et en même temps la bête noire de toutes maisons de disque.

C’est sans honte qu’il se proclame paparazzi du rock. "Je ne vole pas l’intimité des célébrités. Lorsqu’on est une star il faut l’assumer et accepter le fait que ce qui les fait vivre et fait d’eux des stars, ce sont les photos que nous publions en, Une des magazines! Je pratique moi-même la censure et refuse de publier des photos compromettantes."



En 1983, la Betacam fait son apparition et révolutionne le monde de l’image. Philippe Auliac prend le train au vol et apprend à manier les images en mouvement avec une caméra super 8. Il commence à monter des images pour la télé et, très enthousiaste, estime que: "Le reportage c’est du réel, du concret." Il travaille beaucoup, s’achète une Betacam et entreprend un nouveau virage pour devenir le paparazzi à la caméra. Il devient assistant de la prestigieuse émission anglaise Top Of The Pops à la BBC, là où le disque produit par George Harrison "Chant and Be Happy" fut présenté à quatre reprises.

Il gère aujourd’hui un fond d'images important qu’il enrichit en permanence en échangeant un documentaire contre un autre: "L’argent ne m’intéresse pas. Je préfère fournir un reportage à la BBC contre des images de Ziggy Stardust datant de 1973!"

Le documentaire All Thing Must Pass avec Georges Harrison et Ravi Shankar (diffusé actuellement sur les chaînes du monde entier) est le dernier témoignage enregistré du Beatles récemment disparu. Il tourne actuellement un documentaire sur les enfants blessés du Kosovo, pour rappeler tristement à ceux qui l’auraient oublié que: "C’est à deux heures d’avion, ce n’est pas si loin." Et puis, c’est Spielberg qui souhaite travailler avec lui pour un long documentaire sur les rescapés de la Shoah intitulé Survivors of the Shoah, à paraître au début de l’année 2003. C’est un nouveau départ pour celui qui dit vouloir s’arrêter lorsque les dernières rock stars s'éteindront: "Lennon est mort, les Stones vont bientôt décrocher, Dylan mourra sur scène et Bowie ne tardera pas non plus à s'arrêter."

Aujourd'hui, malgré l'énorme énergie qu'il consacre à son travail, Philippe trouve du temps pour aider au programme des Amis de Krsna sur notre site. Il n'hésite pas chaque fois que je lui demande à fournir gratuitement des photos, des extraits de films et le matériel nécessaire pour le montage de nos plus importants reportages. Attention car, il a déjà parlé de faire un film avec les dévots.

Comme le disait George Harrison, un grand ami de Philippe: "La conscience de Krishna a donné un sens à ma vie." Devant ces paroles d'un si grand ami et dévot qu'est George, Philippe ajoute donc une nouvelle avenue à sa vie. Il n'a pas fini d'étonner ses admirateurs par son travail et de s'émerveiller lui-même face à la découverte de cette grande philosphie, qu'est la Conscience de Krishna et de réjouir le coeur des Amis de Krishna par sa présence et son aide si précieuses.

Résumé de l'article de Philippe Gastaud.
Photos fournies par Philippe AULIAC.
Montage par Aprakrita dasa.

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