Une "Nouvelle" est présentée ici chaque jour. Vous pouvez la recevoir quotidiennement dans votre courriel en cliquant ici. Lundi le 7 Octobre, 2002
LOOK BACK IN ANGER. ![]() ![]() "You know who I am," he said
(Waiting so long, I've been waiting so, waiting so)
No one seemed to hear him
(Waiting so long, I've been waiting so, waiting so)
Véritable caméléon, David Bowie a su au cours des trente dernières années se transformer au gré des modes au point où il est impossible aujourd’hui de savoir si celui-ci suivait la mode ou la créait tout simplement. La chanson Look Back In Anger paraissait sur le disque Lodger, troisième volet de la trilogie, dite de Berlin, Low (1977) -Heroes (1977) - Lodger (1979). Cette chanson fait toujours partie du répertoire de la présente tournée 2002 de David Bowie. Bien que David Bowie n’ait jamais vraiment exposé ses croyances spirituelles, il a depuis ses toutes premières chansons abordé le sujet de la mort.
« Tu sais qui je suis » me dit-il D’emblée, David Bowie accepte de personnaliser la Mort. La mort n’est jamais réellement causée par la maladie ou l’accident. On peut s’apitoyer sur le sort des victimes du World Trade Center, de l’Holocauste ou de toute autre guerre, il n’en demeure pas moins que pour ces âmes, le temps était effectivement venu de quitter ce corps de matière.
« Il toussa et détendit ses ailes ankylosées La plupart des êtres humains vivent dans l’ignorance de leur soit-disant destin. D’ailleurs Maharaj Yudishtir affirmait que la chose la plus incroyable en ce monde était que les êtres humains voyaient tous les autres mourir autour d’eux: parents, amis et connaissances, sans pourtant réaliser qu’eux-mêmes devraient mourir sous peu. Quant à l’apparition personnelle d’un ange au moment de la mort, je peux partager ici le témoignage d’un ami proche en qui j’ai confiance. Il y a déjà quelques années, Richard D. conduisait sa voiture sur une autoroute de l’état de New York avec comme passager son oncle maternel, un homme drôle, bon vivant et athée. Jamais celui-ci n’abordait les sujets sérieux tels la spiritualité, la philosophie, mort... Pour lui, la vie était trop courte et trop précieuse pour se préoccuper de choses aussi « incertaines ». Pourtant, en ce beau jour d’été, rien ne pouvait présager ce qui allait suivre. Alors que la route était ensoleillée et rassurante, une auto traversa le terre-plein en sens inverse et vint les frapper de front, sans aucune raison apparente. Mais entre le moment où l’autre auto quittait la voie opposée de l’autoroute, l’oncle de Richard s’est soudain détendu pour prendre le temps de rassurer mon ami en souriant: « Voilà, lui dit-il, le moment est déjà venu. Je dois y aller. Il est ici. Il est venu me chercher. Ne t’en fais pas. Tout va très bien, c’est si simple après tout. Adieu. » Et l’accident se produisit. L’oncle fut tué sur le coup et Richard n’a pas été blessé. Sa vie a cependant changé car il avait vu dans le regard de son oncle, toute la « paix du monde ». Ce dialogue a duré une fraction de seconde, mais c’est comme si le temps s’était suspendu. Et ce n’est qu’un témoignage parmi tant d’autres.
(Attendu si longtemps, j’ai attendu si longtemps) L’insatisfaction est reine en ce monde car il est impossible à l’être humain de satisfaire tous les désirs qui naissent en son mental, guidé par ses sens à fleur de peau. Et de cette frustration naît la colère et de la colère, l’égarement. On n’a donc pas à se surprendre de l’affirmation de David Bowie quand il chante qu’il jette un regard de colère sur son passé, et souvent la frustration ainsi ressentie permet d’aspirer à une réalité supérieure. Elle se transforme en prise de conscience devant l’impossibilité matérielle de satisfaire tous ces désirs illusoires.
« Personne ne semble l’entendre L’illusion, ou Maya, empêche l’homme de percevoir tous les signes avant coureur de son propre destin. Il se persuade lui-même d’une autre réalité qui en fait ne lui sert que de façade. Il se trompe lui-même. Ces signes sont pourtant réels et tous peuvent les percevoir. Il en va de même pour l’âme. Krishna dit dans la Bhagavad-Gita que l’âme est brillante comme dix milles soleils, que pour celui qui peut la voir, elle est une étonnante merveille. Pourtant, certains non seulement refusent de la voir, mais refusent aussi de concevoir qu’elle puisse même exister.
(Attendu si longtemps, j’ai attendu si longtemps) Rien en ce monde ne saurait être éternel car il en va de la nature même de la matière. Inutile donc de se révolter contre elle. Peut-on blâmer le feu de brûler? Ou l’eau de mouiller? L’ignorance engendre donc la frustration, et la frustration, la colère... jusqu’à ce que l’être accepte enfin d’écouter son coeur, ou les signes que le Seigneur place sur son chemin, « jusqu’à ce que tu arrives ». Quand se manifeste le Seigneur, ou son serviteur, la colère elle-même s’évanouit pour faire place à une paix toute simple, naturelle. Tout reprend son sens original, en harmonie avec le plan divin. C’est pourquoi il est très important de commencer tôt à maîtriser son mental. Bien qu’Arjuna affirme que le mental soit plus difficile à contrôler que le vent, Krishna le rassure en lui précisant que pour celui qui réussit, le mental devient le meilleur des alliés. Prabhupada nous rappellait que la forme humaine ne devrait pas être gaspillée à essayer de jouir de nos sens comme le feraient les porcs ou les chiens, mais bien à tendre vers le véritable bonheur, un bonheur éternel tout de connaissance et de félicité. Et dans cet âge de querelles et d’hypocrisie, il est recommandé de chanter le mantra * Hare Krishna, tout simplement: Hare Krishna Hare Krishna, Krishna Krishna Hare Hare, Hare Rama Hare Rama, Rama Rama Hare Hare. * Mantra: mana veut dire « mental » et tra, « qui libère ». Texte de Murari dasa. © Copyright. Tous droits réservés.
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