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You don’t need a love-in
You don’t need a bed pan
You don’t need a horoscope or a microscope
To see the mess that you’re in
If you open up your heart
You will know what I mean
We’ve been polluted so long
Now here’s a way for you to get clean

By chanting the names of the Lord
And you’ll be free
The Lord is awaiting on you all
To awaken and see

You don’t need a passport
You don’t need no visas
You don’t need to designate or to emigrate
Before you can see Jesus
If you open up your heart
You’ll see he’s right there
He always was and will be
He’ll relieve you of your cares

You don’t need no church house
You don’t need no temple
You don’t need no rosary beads
Or them books to read
To know that you have fallen
If you open up your heart
Then you will know what I mean
We’ve been kept down so long
Someone’s thinking that we’re all green

While the Pope owns 51 % of General Motors
And the Stock Exchange is the only thing
He’s qualified to quote us
But the Lord is awaiting on you all
To awaken and see
By chanting the names of the Lord
And you’ll be free

George Harrison ne s’est jamais caché de son amour pour Krishna et de son admiration pour Prabhupada. Aussi ne doit-on pas s’étonner de voir ses chansons faire écho à la philosophie de la conscience de Krishna, comme c’est le cas ici. Lisons d’abord ce qu’il nous dit sur cette chanson :

« Cette chanson traite du Japa Yoga, une forme de méditation qui consiste à réciter un mantra sur un chapelet ( mala ). Un mantra est une énergie mystique encastrée dans une structure sonore; tout mantra contient dans ses vibrations un certain pouvoir. Les mantras sont formés à partir des cinquante lettres de l’alphabet sanskrit ( aussi appelé Dévanagari – le langage des dieux ). Ils amènent le mental à se concentrer sur l’énergie spirituelle suprêmement libératrice des Chakras ( centres d’énergie vitale ) du corps. La plupart des mantras servant à la pratique du Japa font appel aux multiples Noms du Divin. Et le Mahâ-mantra – Hare Krishna, Hare Krishna, Krishna Krishna, Hare Hare / Hare Râma, Hare Râma, Râma Râma, Hare Hare – est préconisé comme le moyen le plus simple et le plus sûr d’accéder à la réalisation de Dieu en cet âge. ( Il peut également reconstituer les atomes du corps et rendre votre vie sublime ! )

Le Seigneur Chaitanya nous dit en effet : « Chante le Saint Nom, chante le Saint Nom, chante le Saint Nom, pas d’autre moyen, pas d’autre moyen, pas d’autre moyen en cet âge pour atteindre la libération. »

Les manuscrits védiques laissent entendre que chacun possède un ami qu’il ne connaît pas, l’Âme Suprême, qui vit dans le cœur de chaque être. Qu’importe si on nomme cet ami Jésus, Vishnou, Krishna, Allah ou Bouddha? Il s’agit toujours de notre meilleur ami qui nous accompagne vie après vie et attend, comme le dit ici George, que nous nous éveillons à Sa présence comme à Son amour. Et ce, grâce au chant du Saint Nom.

En croupissant dans le bas matérialisme, nous faisons tous preuve d’immaturité spirituelle; il suffit de regarder autour de nous pour réaliser que, malgré nos progrès dans plusieurs domaines, notre évolution sur le plan de la conscience n’est guère égale à ceux-ci. La preuve : le monde que nous laissons en héritage à nos enfants. La solution selon George : « Tout peut attendre sauf la recherche de Dieu. » [ Pour de plus amples informations sur la musique et la spiritualité de George Harrison, lire

« Une partie des paroles de la chanson n’a pratiquement jamais été publiée (à l’exception de l’édition japonaise du Concert for Bangladesh et dans le livre I Me Mine) parce qu’elles furent jugées offensantes : ’’Puisque le pape possède 51% des parts de General Motors, il est uniquement qualifié pour nous parler de la Bourse.’’ (Jacques Volcouve, George Harrison, Anthologie 1943-2001, Éditions Hors Collection)