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Lundi le 13 janvier, 2003

Campagne de boycott contre PFK.

Les piètres condition d'élevage du poulet servi dans les restaurants Poulet frit Kentucky (PFK) poussent des groupes de défense des droits des animaux à lancer une campagne de boycott contre le géant de la restauration rapide américain.

Le groupe People for Ethical Treatment of Animal (PETA) a organisé mercredi plusieurs conférences de presse, dont une à Montréal, pour accuser PFK d'avaliser des normes cruelles d'élevage, d'abattage et de transport des poulets.

PETA a mis en ligne le site internet KFC Cruelty pour dénoncer les pratiques de la chaîne qui dit, quant à elle, avoir recours à des fournisseurs aux normes plus élevées depuis plus d'un an aux États-Unis.

Des images tournées chez de présumés fournisseurs de PFK en Ontario et aux États-Unis (Voir en cliquant ici) montrent pourtant à quel point ces conditions d'élevage sont cruelles, dit PETA.

Les normes canadiennes en matière sont plus sévères que les normes américaines, mais un autre groupe, l'Alliance canadienne de défense des animaux, soutient que l'Agence canadienne d'inspection des aliments n'a pas assez de personnel pour s'assurer du respect des règlements.

Des défenseurs des droits des animaux souhaitent discuter de cette question avec le ministre de l'agriculture, Lyle Vanclief, en février.

C'est ce que nous pouvions dernièrement lire sur un site de nouvelles sur Internet.

Chaque année, environ 134 millions de mammifères et 3 milliards d'oiseaux sont tués en Amérique à des fins alimentaires. Mais rares sont ceux qui établissent consciemment le rapport entre cette tuerie et la viande qui compose leur menu.

"Divers philosophes et chefs religieux cherchent à convaincre leurs disciples et partisans que les animaux ne sont que des machines sans âme et dépourvues de sentiments. Or, quiconque a déjà cohabité avec un animal, fût-ce un chien, un oiseau, voire une souris, sait qu'une telle théorie est un mensonge audacieux, inventé pour justifier la cruauté."

Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Prabhupada - en qui on reconnaît le plus grand ambassadeur culturel et spirituel de l'Inde - enseigne personnellement à ses disciples l'art de préparer et de distribuer le prasadam (nourriture offerte à Krishna). De plus, il explique longuement dans ses livres et conférences publiques la philosophie védique qui accompagne l'offrande de nourriture à Krishna: "Rappelons-nous que ce n'est pas le végétarisme en soi qui s'avère important, dit Srila Prabhupada, l'important, c'est d'apprendre l'art d'aimer Krishna. L'amour se manifeste d'abord par l'offrande et l'acceptation de présents. Nous donnons quelque chose à l'être cher, et Lui de même; ainsi se développe l'amour." Tous peuvent s'initier à cet échange d'affection en offrant des mets végétariens à Krishna, pour en honorer ensuite les reliefs ou prasadam.

Compilé par Aprakrita dasa.

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