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Ma mère qui a maintenant 80 ans est de plus en plus souvent malade et nous devons à tour de rôle aller en prendre soin pendant une durée de vingt quatre heures chacun. Nous sommes sept enfants et donc avons chacun une journée désignée.

Bien entendu, il n'est pas agréable de voir cette mère qui prit soin de nous pendant plusieurs années dans un tel état. Elle qui fut si dynamique autrefois la voilà maintenant clouée à son fauteuil ou à son lit. Son corps usé et malade ne réponds plus à ses besoins. Elle a, il y a quelques jours déclaré qu'elle pensait avoir le cancer généralisé. Elle a dit aussi qu'elle croit qu'elle serait mieux morte.

Nous devons donc penser pour elle, et trouver la solution pour son mieux être. Combien de temps encore sera-t'elle dans ce corps qu'elle a habité pendant toutes ces années?

Cette mère qui a pris soin de chacun de nous est maintenant sous notre responsabilité. Nous devons à notre tour en prendre soin et ce avec toutes nos autres responsabilités. Elle n'a plus de défense et dépend de nous. De la voir dans cet état, et entendre différents bruits provoqués par sa digestion venant de son corps et aussi la voir couchée sur son lit et sans défense devant ce qui lui arrive nous affecte tous.

En effet, la vieillesse est une période de la vie que nous devrons tous faire face un jour. Ce temps qui annonce la mort n'est pas des plus agréables. On peut nous faire croire qu'à la retraite nous serons finalement heureux qui tous l'avons bien méritée après de nombreuses années de travail. Enfin le "bel âge".

Certains membres de ma famille du bout des lèvres murmurent le mot "euthanasie". Pas qu'ils ont vraiment le désir de le faire mais c'est une suggestion qui revient de plus en plus souvent dans les conversations de familles prises devant le phénomène de la mort de leurs parents. Pour un dévot d'entendre ce genre de pensée est très éprouvant car il sait que nous n'avons pas le droit de vie ou de mort sur un ou des individus.

Autrefois ce mot "euthanasie" avait un sens différent il était utilisé pour décrire les soins que nous devons apporter pour adoucir les derniers moments d'un individu près de la mort en lui donnant des soins palliatifs. Aujourd'hui ce mot veut dire que pour soulager les souffrances des derniers moments il serait recommandé de lui enlever la vie par un moyen quelconque. Tous les moyens proposés semblent appropriés. Partant de cette mentalité nous en viendrons un jour à penser que les gens de plus d'un certain âge ne sont qu'un fardeau à la société et il est dispendieux de les garder en vie. D'ici à 2025 en Occident les plus de 65 ans formeront 20% de la population. Nos petits enfants un jour en viendront probablement à penser à éliminer nos propres enfants qui devenus vieux sont encombrants.

Enfin, la vieillesse n'est pas un moment facile à passer et fait partie d'une des quatre misères de ce monde, à savoir, la naissance, la maladie et finalement la mort. Ceux-ci sont les vrais problèmes de l'existence en ce monde. Personne n'y échappe. Le seul endroit où ces misères n'existent pas est le monde spirituel et ce pour l'éternité. Pour retourner à cet endroit il faut s'y qualifier et le moyen approprié est le chant ou la récitation du maha-mantra. Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare

Tous ceux qui récitent le maha-mantra en viennent vite à comprendre que celui-ci amène la joie et le bonheur et veulent le partager avec tous avant de retourner dans leur vraie demeure. Parce qu'ils goûtent à un grand plaisir ils sont prêts à donner leur temps et énergie pour ramener avec eux des âmes prisonnières de ce monde de misères dans un autre monde où la cruelle éuthanasie n'existe pas et toutes autres souffrances de ce monde. Ils comprennent qu'avant de quitter ce monde de matières il faut travailler à l'améliorer pour enrayer différents maux, ceux-ci causés par un manque de connaisance spirituelle. Il faut redonner à la société cette connaissance qui soulage des vraies misères en donnant un état de conscience supérieur et libre de toutes anxiétés où l'euthanasie n'a pas sa place dans la mentalité des gens.

Hare Krishna.

Votre serviteur,
Aprakrita dasa