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Mercredi le 26 mars, 2003

Une sucrerie juteuse.

Il y a souvent dans la vie spirituelle, des moments très drôles. En voici un bon exemple.

Cette anecdote racontée par un ancien disciple de Srila Prabhupada est bien amusante. Un jour un travailleur social, un gentilhomme très méticuleux est venu rencontrer Prabhupada. Il était vêtu d'un très beau costume, d'une chemise empesée avec des boutons de manchettes, une cravate en soie, des chaussures sans tache et les cheveux bien entretenus. Tout était sur lui, impeccable.

Prabhupada a commencé à parler de la vie sexuelle et comment une personne seulement concernée par ceci faisait une vie misérable comme un chien. Le monsieur en question, a dit: "J'aime le sexe." Prabhupadalu a répondu: "Seulement vouloir du sexe est une mentalité de chien. Ceci veut-il dire que vous êtes un chien?" L'homme a répondu: "Je crois que oui." La conversation a continué ainsi et à la fin l'homme était philosophiquement défait, mais ceci ne l'affectait pas. Prabhupada a dit à un dévot d'amener du prasadam (nourriture offerte à Krishna) et de l'offrir à cet homme. Celui-ci, a répondu: "Non, non, je ne veux rien manger maintenant." Prabhupada a insisté en disant: "S'il vous plaît acceptez." Finalement un dévot a apporté une gulabjamun, une grosse sucrerie indienne pleine de jus. Le dévot a donné la sucrerie dans la main de l'homme. Une gulabjamun est comme une éponge qui a été plongée dans l'eau sucrée pendant plusieurs heures.

L'homme tout en parlant a développée une bonne amitié avec Prabhupade et a dit: "Il serait certainement une bonne idée de se revoir." En même temps, il essayait de placer la sucrerie dans sa main pour ne pas qu'elle coule sur lui. Cependant le jus de la gulabjamun commençait à couler sur son poignet, sur sa chemise empesée et sur ses boutons de manchettes. Il ne savait plus quoi faire avec la sucrerie.

Prabhupada lui a demandé de la manger. Il a répondu qu'il préférait l'amener avec lui. Prabhupada a insisté et l'homme a finalement accepté d'en prendre une petite bouchée. En la croquant un déluge de jus s'est répandu sur sa cravate de soie jusqu'à ses chaussures. Il y avait du jus partout sur lui. Prabhupada lui a demandé finalement de la manger au complet. Rendu à ce point l'homme ne faisait plus attention. Il a mis la sucrerie dans sa bouche et le jus s'est répandu sur son visage. Il avait la main pleine de jus, aussi sur sa chemise, sa cravate, ses pantalons ses souliers et tout venait de son visage. Il a finalement fini de la manger, il a sourit et il a dit: "C'est très bon. J'aimerais en avoir une autre." Il a ajouté qu'il en voulait une autre pour mettre dans son rhum. Prabhupada lui a demandé de ne pas faire ceci et après quelques commentaires il a finalement accepté qu'il la mangerait sans son rhum. Une nouvelle gulajamun lui a été remise et ce gentihomme a dit: "Merci beaucoup Prabhupada, c'était agréable de vous rencontrer." Il est parti avec la sucrerie dans ses mains et plein de jus répandu sur lui. Les dévots riaient et ne pouvaient pas croire ce qui venait de se passer.

Traduit par Aprakrita dasa et puisé dans le livre (anglais) MEMORIES #1

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