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Lundi le 28 juillet, 2003

La récompense matérielle.

Certains croient que toutes les occupations, y compris celles de la religion, doivent être accomplies en vue d'obtenir des bienfaits matériels. C'est bien en effet une tendance générale pour les hommes du commun, dans toutes les parties du monde, que d'attendre quelque récompense matérielle en échange du service, des efforts fournis dans l'accomplissement de leur occupation respective, et ce, à tous les niveaux, religieux ou autre.

Pourquoi donc des hommes "pieux" mordent-ils ainsi à l'appât des plaisirs matériels? Simplement parce que ces bienfaits permettent de contenter certains désirs, et ainsi de procurer une certaine satisfaction aux sens. Tel est le mécanisme régissant toutes ces occupations matérielles. Cette satisfaction des sens représente le but que poursuivent tous les hommes "affairés" de ce monde.

L'on ne devrait donc pas s'engager dans un service, ou une occupation, quels qu'ils soient, à seule fin d'en retirer des bienfaits d'ordre matériel, pas plus qu'on ne devrait utiliser les facilités matérielles qui s'offrent à nous pour combler nos sens.

Notre désir ne doit pas être de vivre pour la satisfaction des sens, mais uniquement de mener une vie saine, accordée à la forme humaine, laquelle doit conduire à rechercher la Vérité Absolue. Et tel devrait être l'unique objet de tout acte.

La civilisation matérialiste, qui se perd dans l'égarement le plus complet, se donne pour centre, bien à tort, l'assouvissement des désirs par la satisfaction des sens. Et à tous les niveaux, qu'il s'agisse de politique, de service social, d'altruisme, de philanthropie ou même de religion et de salut, on retrouve la même tonalité de jouissance sensorielle, de plus en plus marquée.

Sur le plan politique, les leaders luttent entre eux pour satisfaire chacun ses désirs propres. Les électeurs, quant à eux, ne favorisent tel ou tel dirigeant qu'en fonction de ses promesses de facilités matérielles. Et dès qu'ils éprouvent quelque insatisfaction au niveau des sens, ils détrônent simplement les chefs politiques. Ainsi, l'insatisfaction étant fréquente, les bouleversements politiques s'accumulent. Dans tous les domaines, un mécanisme identique se répète. Personne ne s'attache aux vrais problèmes de l'existence.

Le Srimad-Bhagavatam enseigne qu'on ne doit pas vivre pour le plaisir des sens, qu'on ne doit satisfaire les sens que dans la mesure nécessaire au maintien du corps. Parce que le corps est constitué des sens, lesquels requièrent une certaine part de satisfaction, il a été fixé des normes pour les satisfaire de façon réglée. A aucun moment les sens ne doivent-ils être livrés sans frein au plaisir. Les chercheurs sincères de la Vérité Absolue, toujours absorbés dans leur quête, ne se laissent jamais fasciner par l'attrait des vains plaisirs sensoriels. Dans toutes les sphères de l'existence, donc, le but ultime doit être de rechercher la Vérité Absolue, et ce genre d'occupation donnera le bonheur à tous, du simple fait que l'être sera moins absorbé dans les divers modes de satisfaction des sens.

Tiré du Srimad Bhagavatam.

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