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Lundi le 13 octobre, 2003
L’Énigme de Carl Jung, psychanaliste.


Un jour, Krishna dit à Arjuna, dans la Bhagavad-gita:
"Jamais ne fut un temps ou nous n'existions, Moi, toi et tous ces rois et jamais aucun de nous ne cessera d’être." "Si je te révèle cette part du savoir, la plus secrète, c’est que tu es mon ami très cher. Écoute Ma parole, car je te la dis pour ton bien." "Ce savoir secret ne saurais être dévoilé aux hommes ni austères, ni dévoués, ni engagés dans le service de dévotion, ou qui M’envient."

Beaucoup de gens au Canada et aux États-Unis font une démarche thérapeutique avec un psychologue. En effet, la psychologie conventionnelle est reconnue officiellement comme une fonction appartenant au domaine scientifique. Elle s’est ramifiée par la suite dans de nombreux types de thérapie alternative et à ce qu’on a appelé, le Nouvel âge. Le psychanalyste suisse bien connu, Carl Gustave Jung a joué un rôle important dans l’expansion de cette nouvelle science à laquelle il a tenté de redonner les lettres de noblesse spirituelle ("Psychologie et religion","’L’homme à la recherche de son âme" etc.) Celui-ci concevait intuitivement que la connaissance de soi avait un lien avec la dimension spirituelle. L’aboutissement de sa recherche visait à intégrer la spiritualité à la science et vice et versa. "Qui suis-je?", "d’où venons-nous?", "où allons-nous?" sont les questions qui hante le cerveau humain, mais aussi sophistiqué qu’il puisse être, il n’a pour références que les informations acheminées par le mental, l’intelligence, les émotions et les sensations reliés au corps. Il n’a pas d’informations stables quant à un soi spirituel. Ainsi, malgré tous ses efforts, Jung n’a pu définir ce qu’il appelait "l’Énigme". Il a su toutefois respecter ce mystère et en faire un sujet de réflexion.

L’humain est attiré par la guérison et cherche naturellement la voie de passage via la santé, l’équilibre et la paix, souvent à travers les thérapies qui font légions actuellement. Après avoir lu le livre "Écoute ton corps," après avoir fait une bonne révision de ses blessures d’enfance, après avoir assisté à de multiples séances de "chanelling", il ne reste ni plus ni moins qu’à réaliser que les limites de cette guérison psychologique escomptée se collent au paramètres d’une identité physique temporaire.

Selon les écritures védiques, il existe deux formes de maladie. Il s’agit du désir de contrôler la nature matérielle, soit de compétitionner avec le Seigneur Suprême (1), et subséquemment, pour qui devient désabusé de son échec, le désir de se fondre en Dieu (2). Srila Prabhupada qualifie cette deuxième maladie de "suicide spirituel". La vérité telle que décrite dans la Bhagavad-gita précise que nous ne nous fondrons pas en Dieu et nous ne cesserons pas d’exister. Elle enseigne que nous sommes simultanément éternellement individuels et liés au Seigneur Originel. Indépendants, nous possédons pleinement le privilège de désirer. Mais attention! Du désir viennent les pensées et des pensées, les actions. Le désir de contrôler à petite ou à grande échelle est à l’origine de notre présence ici, dans le monde matériel. Il est vérifiable que les actions qui sont liées à ce désir nous enlisent, par les réactions qu’elles entraînent, dans un conditionnement limitatif aux expériences ayant ce but intéressé. On pourrait dire, grosso modo, que l’être conditionné se fabrique lui-même une prison faite d’ignorance.

La science de la guérison matérialiste a pour vocation d’annuler les réaction de ces actions, ou, du moins, de les accepter afin de les rendre plus supportables, mais cela, sans en considérer la cause véritable. Sur ce point, les védas nous enseignent que le but fondamental de la recherche humaine ne s’arrête pas sur cette demie mesure. Ils affirment que, pour résoudre "l’Énigme", il est essentiel d’entendre l’enseignement d’un maître authentique, c’est-à-dire d’un être qui a totalement assumé le désir de s’abandonner à Dieu. Krishna Lui-même nous dit dans la Bhagavad-gita qu’Il instruit Son dévot parce que celui-ci n’est pas envieux. C’est pourquoi la science de la réalisation spirituelle est décrite comme le plus secret des savoirs. Il n’est pas accessible à celui qui, obnubilé par l’envie, désire rivaliser avec Dieu ou jouir de Sa création indépendamment de Lui.

Il est important ici de considérer combien nous sommes tous influencés par ceux avec lesquels nous partageons notre vie. Afin d’anticiper l’expérience de la santé spirituelle, il devient donc essentiel de s’associer de près avec le pur dévot. Tout commence avec le désir. Par la suite, le médicament qu’Il prescrit fera son effet et les symptômes de la santé deviendront de plus en plus visibles. Naturellement, nous serons de plus en plus en mesure de détecter les désirs matériels et les désirs spirituels en nous. Les premiers tournent en rond car ils débouchent sur la roue des morts et des renaissances, dans ce monde difficile à contrôler. Les deuxième s’attachent au Guérisseur Originel, Sri Hari, un Nom du Seigneur Suprême qui veux dire: "Celui qui libère du cycle des morts et des renaissances." Il nous a envoyé Sa Grâce personnifiée, A.C.Bhaktivedanta Swami Prabhupada qui nous tend les clefs du plus Secret des Savoirs, ce Mystère que Carl Jung se contentait de respecter sans le connaître. À nous de faire le travail qui nous revient. Il est dit dans les Écritures que, dans la Kali-yuga, l’ère de querelle et d’hypocrisie dans laquelle nous vivons, l’être conditionné est si envieux qu’il l‘est aussi de sa propre personne. Armé de la connaissance et oint de l’amour de notre Bienfaiteur éternel, il devient possible de confronter notre vieil ennemi, le serpent de l’envie et de retrouver le sens de notre identité spirituelle de serviteur aimant de Krishna. Srila Prabhupada est le thérapeute parfait. De plus, il est disponible à chaque instant dans Ses livres ainsi dans le cœur de Son disciple.

Chantons Hare Krishna et soyons heureux! C’est gratuit!

Écrit par Hari Bhakti d.d.

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