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Voici la réaction d'un abonné à la Nouvelle du Jour, suite à l'article paru dernièrement sous le titre de: "L’Énigme de Carl Jung, psychanaliste" que vous pouvez relire en cliquant ici.

Abonné: bonjour, selon l'auteur de cet article (sur Jung) celui-ci aurait me mérite de reconnaître la dimension spirituelle, mais il resterait ignorant du mystère du "soi spirituel" auquel les dévots de Krishna auraient accès. le positionnement est clair : nous savons, il ignore... mais il n'est pas envieux...

Hari Bhakti d.d., Auteure de l'article: Ce n'est pas facile parler en détails de quelqu'un d'autre. Les textes de Jung qui décrivent plus précisément la conclusion de ses recherches concernant sa relation avec la spiritualité et la religion se trouvent dans ses ouvrages et plus particulièrement, je crois, dans ''Ma vie.''

Abonné: Juste un mot pour dire que l'envie est aussi une émotion utile, qu'elle peut -être motrice (é-motion) c'est l'étymologie du terme. cette émotion je l'éprouve à maintes reprises. elle peut poser problème sans doute dans le degré d'envie qui m'anime et surtout si je ne la reconnais pas chez moi et que je ne la perçois que chez l'autre.

Hari Bhakti d.d. L'envie que Krishna décrit dans la Bhagavad-gita est un sentiment destructif. "Sentiment de frustration, d'irritation jalouse que suscite la possession d'un bien, d'un avantage dont on est soi-même dépourvu." (Définition du dictionnaire). Si ce sentiment n'est pas maîtrisé, il engendre des actions regrettables ou, en tout cas, il n'est pas favorable à une relation d'amour. L'émotion ou le sentiment que vous présentez ressemble plus à "l'aspiration" qui, en effet, est un moteur pour réaliser sa vie spirituelle.

Abonné: Je trouve également que l'auteur a vite fait d'évacuer les approches thérapeutiques. là encore, je reçois le propos comme, nous avons mieux... pourquoi ne pas voir en quoi la thérapie est aussi présente dans la démarche spirituelle. pourquoi ne pas reconnaître l'utilité des démarches thérapeutiques plutôt que de se postionner au dessus?

Hari Bhakti d.d. Il y a une multitude d'expériences intéressantes que nous pouvons vivre et accumuler. Une vie ne saurait en contenir qu'une une infime fraction. Ou se trouve donc ce qui est vraiment important? Il est possible pour les êtres humains d'observer le fonctionnement de leur désirs matériels et de leurs émotions mais ce n'est que la pointe de l'iceberg car c'est depuis des milliers de vies qu'ils (les désirs) laissent leurs empreintes dans le mental. Il est intéressant, de prendre conscience de leurs limitations et leurs caratéristiques, seul ou avec l'aide de d'autres qui ont une connaissance de ce type de démarche. On peut toutefois anticiper que ce sera extrèmement ardu d'aller travailler sur les blessures provenant de vies couvertes par l'oubli mais qui conditionnent la présente. Il est dit dans les Ecritures que l'être conditionné peut aller directement au but pour connaître son identité originelle; il est simplement nécéssaire de s'adresser à notre Père Éternel et cela dans un esprit simple humble et réceptif (sans envie).Selon la Bhagavad-gita, la connaissance spirituelle nous est donnée par Krishna Lui-même et Son représentant. En cela, Srila Prabhupada s'avère un intermédiaire sur. Toutefois, Son enseignement ne se limitent pas à des informations sèches qui font qu'après les avoir entendus, l'auditeur peut dire ''je sais''. En effet, pour la moyenne des ''aspirants'' la connaissance s'installe graduellement et à aucun moment on peut déclarer la posséder car elle est illimitée. Le but du bhakti-yoga est de dévellopper l'amour de Dieu. La connaissance qui nous permet d'atteindre ce but est requise, ainsi que celle qui nous inspire la meilleure façon de Le servir selon le temps et la circonstance. La connaissance spirituelle s'installe donc, de même que l'attitude de service avec une pratique sincère, lentement ou rapidement, selon les degrés d'attachement à l'identité matérielle temporaire.

Abonné:effectivement je vous envie d'avoir percé le mystère!!! enfin, c'est une boutade! j'aie envie de garder une part de mystère. est-ce qu'il n'y aura pas toujours une part de mystère .... inateignable....

Hari Bhakti d.d. A première vue, la réalisation spirituelle peut sembler être un défi et les dévots peuvent sembler entretenir une sorte de compétition transcendantale entre eux pour ainsi s'inspirer à servir. Le but du Bhakti-Yoga est de favoriser la relation avec Krishna (aspiration) et à laisser derrière le désir de s'approprier de gains matérialistes subtils et grossiers (envie).

Abonné: est-ce qu'au fond l'humilité de Jung n'est pas de la sagesse? quant à vouloir être pur..... vouloir être saint.... est-ce que cela ne peut pas révéler la forme suprême de l'envie, celle qui me mettra au dessus de tous les autres?

Hari Bhakti d.d. Les valeurs de la psychologie et de la psychothérapie sont fondées sur le bon sens et, entre autres, rétablissent certains abus dont ceux qui ont été exercés autrefois par le clergé de l'église catholique, avec la culpabilisation, le contrôle, les péchés capitaux et l'enfer. (ce qui n'est pas exactement le message du Christ). Il n'en demeure pas moins malgré ces bonnes utilités, que le désir de dévellopper une relation personnelle avec Krishna, Dieu, La Personne Suprême en Le servant, est l'activité naturelle de l'âme, soit le but, dans son essence, de la forme humaine. Le message du Christ s'accorde aussi très précisément avec cette instruction spirituelle. C'est pourquoi il est de première importance de s'impliquer dans la réalisation du soi spirituel et d'accepter une autorité authentique.

Abonné: Enfin ce sont justes quelques pistes de réflexion.

Amicalement

Sadashivapriya das

Hari Bhakti d.d. Merci d'avoir écrit, j'espère avoir éclaircie à vos yeux cet aspect de la philosophie de la réalisation spirituelle que Srila Prabhupada nous à donné, pour votre bénéfice et celui de nos amis.

Hari Bhakti d.d.