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Mercredi le 7 janvier, 2004
L’astrographie védique.

Nous avons vu, la semaine dernière que les hommes de science moderne absorbés dans l’étude des astres ont une conception tridimensionnelle de l’Univers. Ils ont négligé de prendre en considération l’existence de Dieu, l’être Suprême dont la nature spirituelle, toute de connaissance, transcende les effets de la nature matérielle. Ils ont oublié, dans leurs calculs, Celui qui, toujours indépendant de Sa Création, en imprègne toutefois chacune des plus infimes parties. Le monde, malgré notre ère de communication est plafonné par une connaissance empirique qui ne débouche pas sur une connaissance réelle du soi dans l’univers.

Bhumandala ou, la grande Terre

Les anciens qui s’attachaient au système védique avaient de notre monde un tout autre point de vue que l’homme moderne. Ils concevaient que notre univers (un parmi plein d’autres) était formé par l’écliptique, dont le point tournant était la terre, et plus particulièrement, l’Inde. (Bharatha Varsa). Il s’élargissait ainsi jusqu’à jusqu'à Saturne et sa trajectoire. Les révolutions de ces astres en course dans l’espace gravitent à la hauteur de l’équateur de la terre et sont relativement rapprochées quand les distances entre elles sont calculées verticalement. Le plan d’ensemble de notre univers ressemble donc a une "assiette" plate que nous pouvons apprécier par une vue de haut ou d’en bas. Les dessins que tracent les trajectoires respectives des astres forment un vaste mandala. (A)

Les érudits Giorgio de Santillana et Hertha von Dechend étudièrent de façon intensive mythes et traditions pour en conclure que la soi-disant Terre plate d’antan représentait à l’origine le plan de l’écliptique (l’orbite du Soleil) et non la Terre sous nos pieds. A cause d’eux, cette compréhension cosmique s’étant apparemment perdue, la Terre qui nous porte fut littéralement considérée comme un disque plat. C’est pourtant ainsi que fut décrit notre univers dans les Puranas et le Srimad Bhagavatam, qui s’appuient sur une cosmographie beaucoup plus sophistiquée.

Outre le fait que le Bhagavatam utilise le modèle de l’écliptique, il s’avère que le disque de Bhumandala correspond en grande mesure au système solaire, qui est pratiquement plat. Les orbites dessinées par le soleil, la lune et les cinq planètes traditionnelles- de mercure à Saturne- s’inscrivent presque entièrement dans le plan de l’écliptique. Bhumandala correspond donc à une entité de nature plate qui toutefois, n’est pas ce que nous appelons la Terre. Elle fut considéré comme étant notre monde par les anciens. Elle est composée d’îles et de plusieurs types d’océans et est contenue dans ce que les védas ont appelé "l’Oeuf de Brahma" dont l’écorce est composée d’éléments brutes disposés en couches successives (terre, eau, feu, etc.). Ces dernières descriptions sont perceptibles avec une vision tridimentionnelle (B).

Jambudvipa Ou la terre du milieu

Selon la description du cinquième chant, Jambudvip est au centre de Bhumandala, soit au pied du mont Méru. Celui-ci a une forme de cône inversé et se veut la résidence de Brahma et de huit principaux dévas. Jambudvip est entouré d’un océan d’eau salée et comporte 9 sections définies par des chaînes de montagnes. L’une de ces sections, Bharatha-varsa correspond aux descriptions de l’Inde et d’une partie de l’Asie. Le Srimad Bhagavatam décrit les 8 autres sections comme étant les demeures célestes d’habitants dont la durée de vie sans souffrances est d’environ 10,000 ans. La compréhension courante de ces notions, en Inde, est que Bharatha-varsa englobe la terre entière et que les autres régions n’appartiennent pas à la terre.

Bhumandala serait donc une carte des sphères célestes des dévas, mais, exceptionnellement, Jambudvip, la Terre du milieu, aurait une correspondance à la fois céleste et terrestre. Le Srimad Bhagavatam calcule 80,000 pieds pour la hauteur des Himalayas et 72,000 miles pour celle de l’Inde. La grandeur de la personne de Siva y est comparée à celle de l’Europe. Ces dimensions célestes à une échelle supra-humaine s’écartent de notre niveau de perception. Une multitude de passages du Srimad-Bhagavatam décrit la façon dont le monde des dévas communique avec le nôtre, soit comment la Jambudvip céleste communique avec la Jambudvip terrestre à dimensions réduites. Cette compréhension est logique, dans le cadre de l’explication Puranique des siddhis (pouvoirs mystiques).

Ce qui nous intéresse particulièrement en ce qui concerne le concept de simultanéité des mondes parallèles est, bien sûr, celui de la correspondance du monde spirituel avec le monde terrestre. Il est question ici du village de Vrindavan, en Inde ou se déployèrent les divertissements de Krishna, il y a 5,000 ans, et de la planète spirituelle de Goloka Vrindavan ou se déroulent sans cesse Ses divertissements éternels. Vrindavana, le royaume spirituel de Krishna s’étend à l’infini, c’est-à-dire sans limites ni mesures, contrairement aux mondes célestes ou matériels dans lesquels tout a une durée de vie, courte ou longue. C’est pourquoi une réplique de Goloka Vrindavan peut être installée n’importe ou sur terre, simplement par la présence d’un pur dévot du Seigneur dont la Conscience est parfaitement établie en Krishna. C’est par Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Prabhupada que nous avons accès à Goloka Vrindavan et ceci, sans avoir a quitter notre corps matériel. L’association d’un pur dévot et Son enseignement constituent donc la voie de passage pour les plans spirituels de Vrindavan. Ce lieu est considéré comme celui d’ou l’on ne revient pas car quand la conscience d’une âme conditionnée a commencé à s’attacher aux formes absolues du Seigneur, elle ne s’adapte plus à une conscience matérielle emprisonnée dans des désirs matérialistes. Si elle s’écartait du procédé de la réalisation spirituelle, ce ne serait qu’une question de temps pour qu’elle y revienne achever ce qui a été amorcé.

Hare Krishna,

Écrit par Hari Bhakti d.d.

Illustrations

A- Trajectoire de Jupitère et de Vénus autour de Jambudwip

B- L’Oeuf de Brahma:

Bhumandala avec ses divers océans, Jambhudwip au centre et la résidence de Brahma sur le haut du mont Méru.

Vidéo
Il s’agit d’une vision de haut de Bhumandala vers Jambhudwip entourée d’un océan d’eau salée. Les régions célestes qui forment les cercles répétitifs sont situées dans différents types d’océans. On peut y voir aussi la résidence de Brahma et des 8 principaux dévas dans le point central, le mont Méru.

Références:
Le Srimad Bhagavatam traduit et commenté par Sa divine Grâce A.C.Bhaktiveanta Swami Prabhupada.

Cosmography and Vedic Astronomy de Richard L. Thompsom. (Sadaputa Dasa)

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