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Mardi le 13 janvier, 2004
La maladie de la science folle.

Il ne faut pas s’en cacher, le joyeux temps des fêtes est un coup dur pour le veau et la dinde.

Beaucoup de gens aujourd’hui ignorent complètement les conditions de vie misérables des animaux d’élevage qui, engraissés artificiellement, sont littéralement poussés de façon accélérée vers la mort. Ils naissent directement sur les couloirs mortuaires usinés par l’intelligence humaine. Le verbe ignorer ici se réfère à la faculté de fermer volontairement les yeux sur quelque chose.

Dans notre beau pays, le gouvernement est non seulement attaché à maintenir l'industrie de l'abbatage des animauxs et les souffrances que vivent ceux-ci, mais il s'oppose à l’idée d'interdire que les résidus d’abattoirs continuent à nourrir le bétail d’élevage. Ils disent que ce n’est pas "scientifique" de croire que ceci pourrait avoir un lien avec la maladie de la vache folle. En entendant cette phrase au télé-journal de Radio-Canada, on pourrait facilement conclure que la science remet en cause le "gros bon sens" et, incroyable mais vrai, le peuple le croit. Le statut d’infaillibilité que le pape avait il n’y a pas si longtemps s’est miraculeusement transféré sur l'aura de la science moderne. Ce phénomène démontre que les humains recherchent naturellement à s’incliner devant quelqu’un ou quelque chose. C’est même tellement important qu’il sont prêts à renoncer à leur intelligence et à sacrifier leur mère, la vache, ainsi,(tant qu’à y être), leur mère, la Terre.

Il est permit, par exemple, de se plaindre d’un gouvernement, de le traiter de pourri, de corrompu, d’abuseur. Mais, de plus en plus, se rattrapant d'une autre façon, les valeurs sociales interdisent de profaner la science moderne ainsi que ses prêtres. Et cela, même si, en fait, ceux-ci offrent une licence à leurs fidèles pour les rendre abrutis et cruels. En effet, aujourd’hui les gens semblent croire qu’ils peuvent se permettre d’être inconscient pour se fier à quelqu’un de très intelligent qui pense pour eux en quelque part. Le symptôme en est qu’il est très mal vu de remettre en question les idéologies et les prouesses du domaine scientifique. Si les objections proviennent d’un vieillard pas trop menaçant, gâteux si possible et en réclusion dans un hospice, on peut afficher un sourire condescendant. Mais sinon, même le bon sens risque de semer la zizanie s’il s’attaque à l’ordre établi par la pensée scientifique des matérialistes.

Pour ceux-ci, les animaux ne souffrent pas et n’ont pas d’âme, pour la simple raison que c’est plus payant, un point c’est tout. Même si, en tant que consommateur, le peuple tire certains bénéfices personnels des produits de la science, il demeure extrêmement dangereux de lui confier son pouvoir de discrimination. Ces grands prêtres sont à la solde de quelqu’un qui, quelque part, fait des sous avec le sang répandu. Est-ce que c’est bien la vache qui est folle? Est-ce un choix lucide que celui de participer au carnage?

Le "dieu du matérialisme" n’a aucun amour pour ni les animaux ni pour les êtres humains. Il naît de l’avidité et prend toutes sortes de formes à la fois attirantes dans le monde virtuel de l’illusion et désastreuses dans le monde concret. C’est pourquoi le spiritualiste accepte l’autorité de Krishna, Dieu La Personne Suprême, le Non né. Krishna est Celui qui aime Ses parties et parcelles que nous sommes. La seule façon de retrouver la santé d’esprit pour instaurer un monde non seulement équitable mais fait de connaissance, de félicité et d’éternité, est de servir Celui qui est notre Père Originel. Naturellement une telle société fonde ses valeurs dans la perfection de la vie humaine et donne la chance à tous les êtres de d’atteindre la réalisation spirituelle, soit la relation d’amour avec le Seigneur Krishna, la seule qui puisse transformer et combler le cœur. Heureusement, son développement est simple et facile d’accès pour les dévots, les amis de Krishna ainsi que pour tous les êtres sincères, car il gravite simplement autour de l’Ecoute de l’enseignement d’un maître spirituel authentique, d’un être réalisé.

Ecrit par Hari Bhakti d.d.

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