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Mardi, le 9 mars, 2004
Une manifestation "ensanglantée".

C'est devant des caméras dont celle de Philippe Auliac qu'a eu lieu ce dernier dimanche à Paris la manifestation anti-fourrure de PETA (People for the Ethical Treatment for Animals) devant le fourreur Révillon. Il a été la cible d'une manifestation "ensanglantée" comme nous pouvons le voir sur les photos présentées ici en exclusivité.

PETA affirme posséder un réseau de 750.000 adhérents à travers le monde dont bon nombre de célébrités telles la créatrice de mode Stella Mc Cartney, son père Sir Paul Mc Cartney, mais aussi Ben Affleck, les chanteurs Moby, Sophie Ellis Bextor, Pink et la toute fraîchement récompensée de l'Oscar de la meilleure actrice, la sud-africaine Charlize Theron.

Des femmes habillées de manteaux de fourrure dont elles avaient colorés en rouge semblable à la couleur du sang, et de renards dépecés jonchant sur le trottoir et imitant des hurlements de tous genres afin de reproduire la souffrance des animaux massacrés par les trappeurs ou dans les fermes d'élevage canadiennes.

On voit souvent des hommes et des femmes vêtus de ces manteaux se promener de façon hautaine devant tous, laissant miroiter qu'ils ont payé le gros prix pour cet habillement. Ce qu'ils ne savent pas cependant, c'est qu'ils auront un autre prix à payer. On n'échappe pas à la justice de Dieu. Devant les tribunaux par exemple, tous ceux qui conspirent pour attenter à la vie d'une personne sont tenus responsables; surtout ceux qui utilisent les services de l'assasin. De même, selon la loi du karma, celui qui permet qu'on tue l'animal et celui qui accomplit l'acte meurtrier, celui qui vend la chair dans le cas présent la peau de l'animal abattu et celui qui l'apprête, celui qui achète une telle nourriture ou fourrure et enfin celui qui la mange ou la porte tous sont responsables des souffrances imposées à l'animal.

L'ahimsa, ou non-violence, consiste à n'interrompre l'évolution d'aucun être vivant. Gardons-nous de croire que puisque l'étincelle spirituelle ne périt jamais et survit au corps, il n'y a aucun mal à abattre les animaux pour la satisfaction des sens. Un animal abattu voit son progrès freiné. En effet, avant de s'élever à l'espèce animale supérieure, il devra revenir dans l'espèce qu'il a prématurément quittée pour y achever le laps de temps prévu pour lui.

Celui qui montre de l'amitié envers les êtres humains mais, en même temps, se fait l'ennemi d'innocentes bêtes, est certes animé d'un esprit malfaisant. Or, dans l'âge où nous vivons, c'est l'Etat tout entier qui fait preuve de cette inimitié envers les animaux, réduits, les pauvres, à vivre dans une angoisse constante. Mais une telle faute se paie. La société doit en porter le poids, d'où la pression constante qui s'exerce entre individus, collectivités et nations, et qui entraîne à tous les niveaux une suite de guerres, chaudes ou froide.

Certaines crapules avancent que les animaux sont dépourvus d'âmes ou qu'ils sont en quelque sorte insensibles comme des pierres. C'est ainsi qu'ils se justifient en disant qu'il n'y a pas de mal à les tuer. En réalité, ces animaux ne sont pas comme des pierres inertes, et ce sont plutôt leurs bourreaux qui ont des coeurs de pierre. Aussi nulle logique et nulle philosophie ne peuvent avoir de prise sur eux. Ils continuent d'utiliser leurs abattoirs et d'aller à la chasse.

Mieux vaut être humblement vêtus que d'avoir un coeur de pierre, sans sensibilité à la vie qui nous entoure. Les animaux sont nos concitoyens, ils habitent avec nous cette planète. Nous sommes tous des enfants de Dieu les incluant aussi. Ils font aussi partis de la création de Krishna. Nous n'avons aucun droit de vie ou de mort sur ce qui ne nous appartient pas.

Aprakrita dasa.

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