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Mardi le 29 juin, 2004
Hiranyakasipu, roi des démons.

Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire d'Hiranyakasipu le roi des asuras ou démons puisée dans le septième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire à cette adresse: http://www.vedaveda.com/les_vedas/srimad/chant7/chap2entre.html

Verset 41
Chaque âme conditionnée reçoit un corps particulier selon ses actes, et lorsque ce karma s'achève, le corps connaît sa fin. Bien que l'âme spirituelle habite différents corps matériel, grossiers et subtils, au sein de différentes espèces vivantes, elle n'est pas liée, car elle reste éternellement distincte en tous points du corps manifesté.

Teneur et portée.
Ce verset explique très clairement que Dieu n'est pas responsable des différentes sortes de corps que l'âme doit revêtir. C'est selon les lois de la nature et son propre karma que chacun doit s'incarner. C'est pourquoi les Vedas prescrivent qu'une personne absorbée dans l'action matérielle doit être guidée de manière à consacrer ses actes avec intelligence au service du Seigneur; ainsi pourra-t-elle s'affranchir de l'asservissement à la matière se traduisant par la répétition de la naissance et de la mort : sva-karmana tam abhyarcya siddhim vindati manavah. (B.g., 18.46) Le Seigneur est toujours disposé à nous donner des directives. De fait, celles-ci sont développées en détail dans la Bhagavad-gita. Si nous en tirons parti, nous pourrons, bien que nous soyons conditionnés par les lois de la nature matérielle: mam eva ye prapadyante mayam etam taranti te (B.g., 7.14) Nous devons avoir une foi ferme dans la suprématie du Seigneur et avoir l'assurance que si nous nous abandonnons à Lui, Il nous prendra sous Sa protection et nous montrera comment nous affranchir de l'existence matérielle pour retourner auprès de Lui, en notre demeure originelle. Si nous ne nous abandonnons pas à Lui, il nous faudra continuer à revêtir différents corps en fonction de notre propre karma, tantôt sous une forme animale, tantôt sous celle d'un deva, ainsi de suite. Bien que l'âme spirituelle obtienne et perde son corps dans le cours du temps, elle ne se mélange pas vraiment avec lui ; elle est seulement dominée par les gunas particuliers sous l'influence desquels elle commet des actes coupables. L'éducation spirituelle a pour effet de transformer la conscience, de telle sorte que nous exécutions simplement les ordres du Seigneur Suprême et que nous nous affranchissions de l'influence des gunas.

Verset 42
De même qu'un chef de famille s'identifie à sa maison, pourtant distincte de lui, l'âme conditionnée, sous l'emprise de l'ignorance, considère le corps comme son être propre, alors qu'ils sont distincts l'un de l'autre. Ce corps est obtenu au moyen d'un mélange de terre, d'eau et de feu, et lorsque ces éléments se transforment après un certain temps, il est anéanti. L'âme n'a rien à voir avec cette création et cette destruction du corps.

Teneur et portée.
Nous transmigrons d'une vie à une autre dans des corps qui sont le produit de notre illusion, mais en tant qu'âme spirituelle, nous avons une existence éternellement distincte de cette existence matérielle, conditionnée. L'exemple donné ici est celui d'une maison et d'une voiture qui sont toujours distinctes de leur propriétaire ; mais par suite de l'attachement, l'âme conditionnée s'identifie à ces o bjets. Or, la maison, comme la voiture, est faite d'éléments matériels ; tant que ces éléments restent combinés comme il se doit, la maison ou la voiture existe, mais lorsqu'ils sont dissociés, elles sont détruites. L'âme spirituelle, cependant, continue d'exister sans changer.

Verset 43
De même que le feu, bien que présent dans le bois, est perçu comme distinct de lui, de même que l'air, tout en étant présent à l'intérieur de la bouche et de narines, en est également distinct, et tout comme l'éther, qui pourtant pénètre tout, ne se mélange jamais à rien, l'être vivant, qu'il soit soit maintenant emprisonné dans un corps matériel dont il est l'origine, en demeure distinct.

Teneur et portée.
Dieu, la Personne Suprême, explique dans la Bhagavad-gita que les énergies matérielles et spirituelles émanent toutes deux de Lui. L'énergie matérielle est décrite comme formée par l'ensemble des huit éléments distinctes du Seigneur (me bhinna prakrtir astadha). Mais, quoique ces huit énergies grossières et subtiles -la terre, l'eau, le feu, l'air, l'éther, le mental, l'intelligence et le faux ego- soient définies comme séparées (bhinna) du Seigneur, elles ne sont pas en réalité. De même que le feu semble distinct du bois et l'air circulant dans es narines et la bouche semble séparé du corps, le Paratamama, le Seigneur Suprême semble séparé de l'être distinct, alors qu'Il est en fait à la fois séparé et non séparé de Lui. Telle est la conception philosophie de l'acintya-bhedabheda-tattva, énoncée par Sri Caitanys Mahaprabhu. Du fait de son karma, l'être vivant paraît être séparé de Dieu, la Personen Suprême, mais en réalité, il reste très intimement lié à Lui. En conséquence, bien que nous semblions maintenant négligés par le Seigneur, nous devons savoir qu'Il s'intéresse toujours à nos activités. Par suite, nous devons simplement compter sur la suprématie de Dieu en toutes circonstances et ainsi raviver notre relation profonde avec Lui. Nous devons nous en remettre à l'autorité et à la souveraineté de Dieu, la Personne Suprême.

À continuer la semaine prochaine.

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