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Mardi le 6 juillet, 2004
Hiranyakasipu, roi des démons.

Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire d'Hiranyakasipu le roi des asuras ou démons puisée dans le septième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire à cette adresse: http://www.vedaveda.com/les_vedas/srimad/chant7/chap2entre.html

Verset 44
Sottes que vous êtes! Pourquoi vous lamentez-vous? Suyajna, celui que vous pleurez, gît toujours là, devant vous ; il n'est allé nulle part. Autrefois, il vous entendait et vous répondait, mais maintenant, ne sachant pas où il est, vous vous affligez. N'est-ce pas là une attitude paradoxale puisque, tout compte fait, vous n'avez jamais vu la personne qui à l'intérieur du corps, vous entendait et vous répondait ? Une fois de plus, pourquoi vous apitoyer, puisque le corps que vous avez toujours vu gît devant vos yeux ?

Teneur et portée.
Même un homme du commun peut saisir cet enseignement, donné par Yamaraja sous l'aspect d'un jeune garçon. L'homme ordinaire qui considère le corps comme l'être lui-même est assurément comparable `aun animal (yasyatma-budhih kunape tri-dhatuke...sa eva go-kharah). Mais même un tel homme peut comprendre qu'au moment de la mort, la personne s'en est allée. Bien que le corps soit encore présent, les proches parents d'un mort s'affligent de ce que la personne qui leur était chère est partie, car le commun des mortels voit le corps et non pas l'âme. Comme l'explique la Bhagavad-gita (dehino 'smin yataha dehe), l'âme, qui est le propriétaire du corps, se trouve à l'intérieur de celui-ci. Après la mort, lorsque l'air a cessé de circuler à l'intérieur des narines, on peut comprendre que la personne qui se trouvait à l'intérieur du corps -celle-là même qui nous entendait et nous répondait- est partie. Ainsi, l'homme ordinaire en vient à conclure que l'âme était différente du corps et qu'elle est maintenant partie. Même un homme du commun, lorsqu'il revient à la raison, peut comprendre qu'il n'a jamais vu la personne réelle qui, de l'intérieur du corps, l'entendait et lui répondait. Pourquoi alors pleurer ce qu'on n'a jamais vu ?

Verset 45
Dans le corps, la substance principale est le souffle vital, mais ce souffle n'est pas l'être qui entend ou qui parle. L'âme également, pourtant au-delà du souffle vital, ne peut rien faire, car en vérité c'est l'Ame Syprême qui dirige tout, en collaboration avec l'âme individuelle. Cette Ame Suprême, dirigeant les activités du corps, diffère de celui-ci comme du souffle qui l'anime.

Teneur et portée.
Le Seigneur Suprême dit clairement dans la Bhagavad-gita sarvasya caham hridi sannivisto mattah smritir jnanam apohanam ca - "Je Me tiens dans le coeur de chaque être, et de Moi viennent le souvenir, le savoir et l'oubli." Bien que l'âme (atma) soit présente dans chaque corps (dehino 'smin yataha dehe), elle n'est pas vraiment la personne la plus importante qui agisse par l'intermédiaire des sens, du mental, etc. L'âme individuelle ne peut agir qu'en collaboration de l'Ame Suprême, car c'est Celle-ci qui lui donne des directives en vue d'agir ou non (mattah smrtir jnanam apohanam ca) Nul ne peut agir sans l'approbation de l'Ame Suprême, car Elle est le témoin des actes (upadrasta) et c'est Elle qui consent ou non à leur accomplissement (anumanta). Celui qui étudie avec soin, sous la direction d'un maître spirituel authentique, peut saisir le savoir véridique selon lequel Dieu, la Personne Suprême, est en fait Celui qui dirige toutes les activités de l'âme individuelle, de même que Celui qui ordonne leurs conséquences. Bien que l'a^me individuelle soit en possession de sens (indriyas), elle n'en est pas vraiment maîtresse ; ils appartiennent en fait à l'Ame Suprême, qu'on appelle pour cette raison Hrsikesa. L'Ame Suprême conseille à l'âme individuelle de s'abandonner à Elle pour trouver ainsi le bonheur (sarva-dharmam parityajya mam ekam saranam vraja). En agissant ainsi, elle peut devenir immortelle et rejoindre le monde spirituel, où elle connaîtra la plus haute réussite sous la forme d'une existence éternelle, toute de connaissance et de félicité. Disons pour conclure que l'âme individuelle est différente du corps, des sens, de la force vitale et des airs qui circulent à l'intérieur du corps ; en outre, au-dessus d'elle se trouve l'Ame Suprême, qui lui fournit toutes les facilités. Or, l'âme individuelle qui rend tout à l'Ame Suprême vit très heureuse à l'intérieur du corps.

Verset 46
Les cinq éléments matériels, les dix sens et le mental s'unissent pour former les différentes parties des corps grossier et subtil. L'être vivant, pour sa part, entre en contact avec ses divers corps matériels, certains supérieurs et d'autres inf.rieurs, pour ensuite les quitter grâce à son pouvoir personnel. Cette puissance peut être perçue dans l'aptitude d'un être vivant à posséder successivement différents corps.

Teneur et portée.
L'âme conditionnée possède une certaine connaissance, et si elle désire utiliser pleinement ses corps grossier et subtil pour progresser réellement dans la vie, elle peut le faire. C'est pourquoi ce verset explique qu'au moyen de son intelligence élevée (svena tajasa), de la puissance que lui confère le savoir supérieur acquis auprès d'une source autorisée -le maître spirituel (acarya)- elle peut mettre fin à son existence conditionnée dans un corps matériel pour retourner à Dieu, dans sa demeure originelle. Néanmoins, si elle le désire se maintenir dans les ténèbres de cet univers matériel, elle peut aussi le faire. Le Seigneur le confirme en ces termes dans la Bhagavad-gita (9-25)

yanti deva-vrata devan
pitrn yanti pitr-vratah
bhutani yanti bhutejya
yanti mad-yajino 'pi mam

Ceux qui vouent leur culte aux devas renaîtront parmi les devas ; parmi les spectres et autres esprits ceux qui vivent dans leur culte, parmi les ancêtres les adorateurs des ancêtres ; de même, c'est auprès de Moi que vivront Mes dévots. La forme humaine est très précieuse. On peut utiliser son corps pour se rendre sur les systèmes plan.taires supérieurs, sur Pitrloka, ou pour rester sur ce système planétaire inférieur. Mais on peut également retourner à Dieu, en sa demeure originelle ; en tant que l'Ame Suprême, le Seigneur Souverain nous en donne le pouvoir. C'est pourquoi il : mattah smrtir jnanam apohanam ca -De Moi viennent le souvenir, le savoir et l'oubli. Celui qui désire recevoir de Dieu la véritable connaissance peut être délivré de la contrainte de revêtir divers corps matériels. Le Seigneur Se montre disposé à guider celui qui adopte Son service de dévotion et qui s'abandonne à Lui, afin qu'il puisse revenir à Lui, en sa demeure originelle ; mais si quelqu'un veut stupidement rester dans les ténèbre, il peut également poursuivre son existence matérielle.

À continuer la semaine prochaine.

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